Ignazio Cassis«Il faut offrir aux Ukrainiens des perspectives»
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25.10.2022 - 12:07
Ignazio Cassis a insisté sur la nécessité d'offrir aux Ukrainiens «des perspectives», lors d'une conférence pour la reconstruction du pays à Berlin. Il a souligné le besoin de clarifier les modalités de cette reconstruction, sa gouvernance et ses mécanismes financiers.
Keystone-SDA, cc, ats
25.10.2022, 12:07
25.10.2022, 12:09
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Ces questions requièrent des réponses rapides et précises si notre ambition est de mettre en place un programme international de reconstruction, un «plan Marshall» pour l'Ukraine, a déclaré mardi le président de la Confédération, selon la version écrite de son discours. La rencontre de Berlin se tient sous la houlette de la Commission européenne et de la présidence allemande du G7.
«Si l'Union européenne est appelée à jouer un rôle prépondérant, vu l'aspiration de l'Ukraine à la rejoindre, toutes les parties sont appelées à unir leurs forces dans le cadre de ce processus», a souligné le chef de la diplomatie suisse.
Confiance à établir
La Communauté politique européenne, qui s'est réunie pour la première fois le 6 octobre à Prague, rencontre à laquelle la Suisse a participé, pourrait ainsi jouer un rôle de soutien, a-t-il poursuivi. Il a précisé avoir assuré la présidente moldave Maia Sandu de l'appui de la Suisse pour l'organisation d'un évènement dédié à explorer cette question, lors de leur rencontre de vendredi dernier.
Mais les Etats extra-européens et les organisations multilatérales ont bien sûr aussi leur rôle à jouer, a estimé le Tessinois. Celui-ci a insisté sur la confiance comme élément central, entre l'Ukraine et ses partenaires internationaux, mais aussi entre les Ukrainiens et leurs autorités.
M. Cassis a rappelé que la Suisse a accueilli «la première étape» du processus l'été dernier à Lugano, ainsi que les sept Principes définis à l'occasion de cette conférence internationale sur l'Ukraine.
Définir les «bonnes priorités»
Il a insisté mardi sur la nécessité de définir les «bonnes priorités», étant donné la taille du pays et l'immensité des besoins. Ces derniers doivent être correctement cernés, au-delà des nécessités en aide humanitaire d'urgence.
Comme dit dans la Déclaration de Lugano, c'est l'Ukraine et sa population qui «ont la main», a souligné le chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). Les rôles et responsabilités des différentes autorités ukrainiennes et de la société civile doivent aussi être clarifiés. «Vous pouvez compter sur nous», a conclu le président de la Confédération.