Deuxième Guerre mondiale «Il ne peut y avoir une autre Shoah»

ATS

23.1.2020 - 15:39

Benyamin Netanyahou a reçu une quarantaine de dirigeants étrangers pour les commémorations de la libération du camp nazi d'Auschwitz.
Benyamin Netanyahou a reçu une quarantaine de dirigeants étrangers pour les commémorations de la libération du camp nazi d'Auschwitz.
Source: KEYSTONE/EPA/of MDA

Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a exhorté jeudi la communauté internationale à prendre des mesures rapides afin d'éviter une «autre Shoah». «J'appelle tous les gouvernements à joindre l'effort vital pour faire face à l'Iran», a-t-il ajouté.

«Israël doit tout faire en son pouvoir pour se défendre», a souligné M. Netanyahou à l'ouverture des commémorations du 75e anniversaire de la libération du camp nazi d'Auschwitz. Il a salué les sanctions américaines contre les «tyrans de Téhéran».

Une quarantaine de dirigeants étrangers ont commencé à affluer à Jérusalem pour les commémorations, jeudi, de la libération du camp nazi d'Auschwitz, avec au programme la lutte contre l'antisémitisme en Occident, et le dossier iranien.

Pour M. Netanyahou, la menace nazie d'antan porte aujourd'hui un autre nom: celui de l'Iran, car la République islamique menace, par son programme nucléaire et balistique, a-t-il affirmé, l'existence même de l'État hébreu. Téhéran dément catégoriquement vouloir se doter d'un programme nucléaire à des fins militaires.

Israël, qui s'opposait à l'accord sur le nucléaire iranien de 2015, appelle les Européens à soutenir les États-Unis, qui s'en sont retirés en mai 2018 avant de rétablir des sanctions contre Téhéran.

Le président russe Vladimir Poutine a de son côté appelé à un sommet en 2020 des dirigeants des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, soit la Russie, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Chine. Selon lui, il faut «défendre la paix» face à l'instabilité dans le monde.

«Un sommet des États, qui ont fait le plus pour défaire l'agresseur [nazi, ndlr] et créer l'ordre mondial d'après-guerre, jouerait un grand rôle pour chercher des réponses communes aux défis et crises contemporaines», a déclaré le président russe.

Également présent à Jérusalem, le vice-président des États-Unis Mike Pence avait peu avant enjoint la communauté internationale à «rester ferme» face à l'Iran. «Nous devons nous préparer à affronter le raz-de-marée de l'antisémitisme [...] nous devons donc rester ferme face au premier État pourvoyeur d'antisémitisme», a-t-il ajouté, avant de nommer «la République islamique d'Iran».

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