Annonce de NetanyahouIsraël va prendre la «responsabilité de la sécurité» à Gaza
ATS
7.11.2023 - 01:32
Israël aura la «responsabilité globale de la sécurité» à Gaza pour une durée indéterminée, une fois la guerre avec le Hamas finie, a indiqué lundi le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Il a rejeté toute trêve générale sans la libération des otages.
07.11.2023, 01:32
07.11.2023, 06:27
ATS
Interrogé sur la chaîne télévisée ABC News sur qui devrait gouverner la bande de Gaza après la guerre, Benyamin Netanyahou a répondu: «Ceux qui ne veulent pas continuer sur la voie du Hamas». «Israël assumera, pour une durée indéterminée, la responsabilité générale de la sécurité» dans le territoire palestinien, a-t-il ajouté.
«Car nous avons vu ce qui se passe lorsque nous ne l'avons pas. Lorsque nous n'avons pas cette responsabilité en matière de sécurité, nous assistons à l'éruption de la terreur du Hamas à une échelle que nous ne pouvions pas imaginer», a-t-il encore dit.
Lors de cet entretien télévisé, M. Netanyahou a une nouvelle fois rejeté l'idée d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, sans libération des otages enlevés par le mouvement islamiste palestinien lors de son attaque contre Israël le 7 octobre qui a déclenché le conflit.
«Pression militaire»
«Il n'y aura pas de cessez-le-feu, de cessez-le-feu général, à Gaza, sans la libération de nos otages», a-t-il lâché. «En ce qui concerne [...] les petites pauses, une heure par-ci, une heure par-là, nous les avons déjà eues», a-t-il ajouté.
«Je suppose que nous allons examiner les circonstances pour permettre aux biens, aux biens humanitaires, d'entrer ou à nos otages de partir. Mais je ne pense pas qu'il y aura un cessez-le-feu général», a-t-il répété. «Cela entraverait nos efforts pour faire sortir nos otages, car la seule chose qui fonctionne sur ces criminels et sur le Hamas, c'est la pression militaire que nous exerçons», a-t-il encore dit.
Interrogé sur sa responsabilité dans l'attaque du 7 octobre, M. Netanyahou a répondu: «Bien sûr». «Cela ne fait pas de doute et ce doit être résolu après la guerre», a-t-il déclaré, ajoutant que son gouvernement n'avait «clairement» pas respecté son obligation de protéger son peuple.
Depuis le 7 octobre, plus de 1400 personnes ont péri en Israël d'après les autorités, majoritairement des civils tués le jour de l'attaque du Hamas. Le Hamas a également fait plus de 240 otages, emmenés à Gaza.
Les bombardements israéliens en représailles sur la bande de Gaza, où le Hamas est au pouvoir depuis 2007, ont fait 10'022 morts, en majorité des civils dont plus de 4000 enfants, selon le bilan du ministère de la santé du Hamas lundi.