Israël Israël: union de la droite radicale

ATS

16.1.2020 - 16:34

Le «Foyer juif» du ministre de l'Éducation Rafi Peretz (G), «la Nouvelle droite» du ministre de la Défense Naftali Bennett (C) et l'«Union nationale» du ministre des Transports Betzalel Smotrich (D) ont signé un accord d'union (archives).
Le «Foyer juif» du ministre de l'Éducation Rafi Peretz (G), «la Nouvelle droite» du ministre de la Défense Naftali Bennett (C) et l'«Union nationale» du ministre des Transports Betzalel Smotrich (D) ont signé un accord d'union (archives).
Source: KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN

Un parti de la droite israélienne a rejoint une liste commune de la droite radicale en vue des élections parlementaires du 2 mars. Des soutiens qui sont potentiellement cruciaux à la survie politique du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Mardi, le parti «la Nouvelle droite» du ministre de la Défense Naftali Bennett et la formation nationaliste religieuse «Union nationale», dirigée par le ministre des Transports Betzalel Smotrich, avaient déjà annoncé avoir signé un accord d'union. Ils ont été rejoints mercredi soir, peu avant minuit, date butoir pour présenter les listes à la commission électorale, par le «Foyer juif», une autre formation de droite religieuse dirigée par le ministre de l'Éducation Rafi Peretz.

Le trio va concourir sous le nom de Yamina (vers la droite) dans l'espoir de former un bloc fort à la droite du Likoud du Premier ministre. Benjamin Netanyahu compte sur ces appuis et ceux des partis juifs ultra-orthodoxes, afin de former une coalition à l'issue des prochaines élections.

Au terme des élections d'avril et septembre dernier, ni M. Netanyahu ni ses rivaux centristes de la formation Bleu-Blanc, dirigée par l'ancien général Benny Gantz, n'avaient réussi à former de coalition. Un troisième scrutin doit donc avoir lieu en mars.

Sept sièges

Lors des élections de septembre, la «Nouvelle droite», l'«Union nationale» et le «Foyer juif» s'étaient aussi présentés sur une liste commune. Ils avaient obtenu sept sièges sur les 120 de la Knesset, le Parlement.

La formation d'extrême-droite «Force juive», qui n'avait pas réussi en septembre à atteindre le seuil de 3,25% de votes pour faire son entrée au gouvernement, concourra encore de manière indépendante. Le ministre Naftali Bennett a refusé d'intégrer à la coalition ce parti considéré par certains comme «raciste», en raison du soutien du chef de «Force juive» à Baruch Goldstein, l'auteur juif du massacre de fidèles musulmans à Hébron en 1994.

Lundi, deux petits partis de gauche avaient annoncé leur alliance en vue des législatives du 2 mars avec l'objectif de contrer M. Netanyahu. Cela a eu pour effet de multiplier les appels pour l'union des forces à la droite du Likoud.

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