Changement climatique John Kerry, émissaire pour le climat, va se rendre en Chine

ATS

13.4.2021 - 21:09

L'émissaire américain pour le climat John Kerry se rendra à Shanghai cette semaine, a annoncé le département d'Etat mardi. Son séjour marquera le premier voyage d'un membre de l'administration Biden en Chine.

John Kerry
John Kerry
KEYSTONE/EPA/MONIRUL ALAM

13.4.2021 - 21:09

L'ancien chef de la diplomatie américaine se rendra à Shanghai puis à Séoul, en Corée du Sud, du 14 au 17 avril, afin de préparer le prochain sommet virtuel sur le climat de Joe Biden (22-23 avril) et la grande conférence climat COP26 de Glasgow de novembre, a précisé le département d'Etat dans un communiqué.

John Kerry «parlera d'élever les objectifs climats mondiaux» avant ces deux rencontres, précise le communiqué.

«Divergences importantes»

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken et un conseiller de Joe Biden Jake Sullivan avaient salué en mars des premières discussions «dures» mais «constructives» avec la Chine, après deux jours de rencontres organisées en Alaska.

Sans nier des «divergences importantes», le plus haut responsable du Parti communiste chinois pour la diplomatie, Yang Jiechi, avait également salué des discussions «franches, constructives et utiles». C'était le premier face-à-face entre les Etats-Unis et la Chine depuis l'arrivée à la Maison Blanche de Joe Biden, le 20 janvier.

Depuis son investiture, le président démocrate affiche son intention de poursuivre sur le chemin de la fermeté emprunté par son prédécesseur républicain Donald Trump face à la Chine, tout en coopérant sur les défis planétaires comme le climat.

Joe Biden a ainsi invité le président chinois Xi Jinping, parmi les 40 dirigeants mondiaux conviés au sommet virtuel sur le climat. «La Chine est un acteur très important» dans la question du changement climatique, avait déclaré John Kerry la semaine dernière lors d'un entretien à l'émission India Today.

«Nous espérons que la Chine participera et mènera» les efforts, «nous voulons travailler avec la Chine là-dessus», avait-il ajouté, tout en admettant des «différends sur certaines questions».

ATS