Ukraine Johnson veut poursuivre les efforts diplomatiques

ATS

14.2.2022 - 01:27

Le premier ministre britannique Boris Johnson compte se rendre de nouveau en Europe cette semaine pour poursuivre ses efforts en faveur d'une désescalade dans la crise autour de l'Ukraine. Il y a encore une fenêtre d'opportunité pour la diplomatie, selon Londres.

Boris Johnson s'est déjà entretenu la semaine dernière avec le secrétaire général de l'OTAN et les dirigeants des États-Unis, de la France, de l'Allemagne, du Canada, de l'Italie, de la Pologne, de la Roumanie, de la Lituanie, des Pays-Bas et de l'UE (archives).
Boris Johnson s'est déjà entretenu la semaine dernière avec le secrétaire général de l'OTAN et les dirigeants des États-Unis, de la France, de l'Allemagne, du Canada, de l'Italie, de la Pologne, de la Roumanie, de la Lituanie, des Pays-Bas et de l'UE (archives).
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Dans les prochains jours, Boris Johnson parlera à d'autres dirigeants de la situation actuelle et prévoit de se rendre à nouveau en Europe vers la fin de la semaine, ont fait savoir ses services dimanche. Il y a deux semaines, il s'était rendu à Kiev apporter son soutien à l'Ukraine.

Le dirigeant conservateur souhaiterait en particulier discuter avec les dirigeants des pays nordiques et baltes, après s'être entretenu la semaine dernière avec le secrétaire général de l'OTAN et les dirigeants des États-Unis, de la France, de l'Allemagne, du Canada, de l'Italie, de la Pologne, de la Roumanie, de la Lituanie, des Pays-Bas et de l'UE.

«La crise à la frontière ukrainienne a atteint un point critique. Toutes les informations dont nous disposons suggèrent que la Russie pourrait planifier une invasion de l'Ukraine à tout moment. Cela aurait des conséquences désastreuses pour l'Ukraine et la Russie», a déclaré un porte-parole de Downing Street dans un communiqué.

Forces canadiennes évacuées

Moscou, qui a déjà annexé la Crimée en 2014, nie toute velléité agressive envers l'Ukraine, mais conditionne la désescalade à une série d'exigences, notamment l'assurance que Kiev n'intégrera jamais l'OTAN. Une condition que les Occidentaux jugent inacceptable.

Plusieurs séries de pourparlers ces derniers jours n'ont pas permis de progresser vers une résolution de la crise, que les Occidentaux décrivent comme l'une des plus dangereuses depuis la fin de la guerre froide il y a trois décennies.

Face à la menace d'invasion russe, le Canada a décidé de «relocaliser temporairement» ailleurs en Europe une partie de son personnel militaire stationné en Ukraine.

Ce repositionnement temporaire «d'éléments» de son contingent affecté à la formation de l'armée ukrainienne «ne signifie pas la fin de la mission» des militaires canadiens, mais permet au Canada de «recentrer ses efforts tout en assurant la sécurité des membres des forces armées canadiennes», a annoncé le ministère canadien de la défense.

Quelque 200 militaires canadiens sont déployés depuis 2015 en Ukraine dans le cadre de la mission UNIFIER, visant à contribuer à la formation des forces ukrainiennes.

Les Etats-Unis avaient fait état à la fin de la semaine du retrait d'Ukraine de 160 soldats qui entraînaient les forces ukrainiennes.