Bélarus L'Allemagne prête à accueillir «le plus tôt possible» 50 opposants

ATS

11.2.2021 - 22:04

L'Allemagne est prête à accueillir cinquante opposants au président bélarusse Alexandre Loukachenko, a indiqué jeudi le gouvernement allemand. Les arrivées «doivent commencer le plus tôt possible», précisent les ministères, ajoutant qu'il ne s'agira pas «d'une admission de groupe» mais de situations examinées au cas par cas.

L'Allemagne est prête à accueillir cinquante opposants au président bélarusse Alexandre Loukachenko, a indiqué jeudi le gouvernement allemand.
L'Allemagne est prête à accueillir cinquante opposants au président bélarusse Alexandre Loukachenko, a indiqué jeudi le gouvernement allemand.
KEYSTONE/AP/Markus Schreiber

Les ministères des Affaires étrangères et de l'intérieur ont «convenu que dans des cas individuels particulièrement graves, les personnes persécutées politiquement en provenance du Bélarus peuvent être admises en Allemagne avec leur famille», écrivent-ils en réponse à une question du député écologiste Manuel Sarrazin, que l'AFP s'est procurée.

Le gouvernement allemand a décidé d'accueillir «jusqu'à 50 personnes politiquement persécutées, et leurs familles». Berlin n'a pas reconnu le président bélarusse, «faute de légitimité démocratique», avait prévenu le 23 septembre le gouvernement d'Angela Merkel. Il appelle en outre à intervalles réguliers à la libération de «tous les prisonniers politiques».

Le président bélarusse a affirmé jeudi avoir défait un «Blitzkrieg» étranger et d'opposants contre son régime, référence au vaste mouvement de contestation de 2020, qu'il estime être un complot occidental.

Devant un congrès de quelque 2700 apparatchiks l'ovationnant régulièrement, il a aussi reporté à 2022 une réforme constitutionnelle devant réduire ses prérogatives, qu'il avait précédemment promis de présenter devant cette assemblée.

Après des semaines de manifestations, le système Loukachenko est parvenu à museler le mouvement avec des vagues d'interpellations de masse, des violences policières ainsi que les arrestations ou l'exil de toutes les figures du mouvement de protestation, sur fond d'accusations de torture.

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