Gaza L'ONU parle de possible crime de guerre avec les restrictions

sn, ats

19.3.2024 - 11:35

L'ONU rend responsable Israël de la famine imminente observée dans la bande de Gaza. Les restrictions imposées par l'Etat hébreu pourraient équivaloir à une utilisation de la nourriture comme arme de guerre, ce qui constituerait un crime de guerre, a-t-elle dit mardi.

Pour Volker Türk, les restrictions, combinées à l'approche israélienne de cette guerre, pourraient "équivaloir à l'utilisation de la famine comme arme de guerre, ce qui est un crime de guerre" (archives).
Pour Volker Türk, les restrictions, combinées à l'approche israélienne de cette guerre, pourraient "équivaloir à l'utilisation de la famine comme arme de guerre, ce qui est un crime de guerre" (archives).
ATS

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«La situation de faim et de famine est le résultat des larges restrictions d'Israël sur l'entrée et la distribution d'aide humanitaire et de marchandises», estime le Haut commissaire aux droits de l'homme Volker Türk dans une déclaration publiée à Genève. Il met en cause aussi les déplacements massifs de population et les destructions d'infrastructures civiles.

Les restrictions, combinées à l'approche israélienne de cette guerre, pourraient «équivaloir à l'utilisation de la famine comme arme de guerre, ce qui est un crime de guerre», ajoute le Haut commissaire.

Lundi, des agences onusiennes avaient affirmé que plus de 1,1 million d'habitants sont confrontés à «une situation de faim catastrophique». Le rapport du Cadre de classification de la sécurité alimentaire (IPC) parle de famine imminente dans le nord du territoire et de menace de cette situation également dans le sud.

Le Haut commissaire appelle Israël à honorer ses obligations internationales en garantissant une assistance adaptée dans la bande de Gaza. Ceux qui peuvent pousser l'Etat hébreu à faciliter cette aide doivent le faire, selon lui.