Peu avant cette mobilisation anti-Maduro, Juan Guaido, député social-démocrate de 35 ans et chef du parlement contrôlé par l'opposition, a reçu les encouragements par téléphone de Donald Trump.
«Forces armées, retrouvez votre dignité», «Maduro usurpateur», «Je veux seulement que parte Nicolas», «Guaido président», «Plus de dictature», exhortaient les pancartes brandies par des milliers de personnes en différents points du pays, ici à Caracas, la capitale.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro n'est pas prêt à remettre son mandat en jeu.
«Le régime est dans sa phase finale», a assuré Juan Guaido, appelant aussi à une «grande manifestation dans tout le Venezuela et le monde entier» samedi.
La communauté internationale redoute une catastrophe humanitaire au Venezuela, qui se débat entre hyperinflation (10'000'000% en 2019 selon le FMI) et graves pénuries de nourriture et de médicaments.
A l'issue d'une rencontre avec le vice-président Mike Pence à la Maison Blanche, le nouveau chargé d'affaires du Venezuela aux Etats-Unis Carlos Vecchio a estimé que la lutte politique en cours dans son pays était «un combat entre la démocratie et la dictature».
L'opposition vénézuélienne dans la rue
Peu avant cette mobilisation anti-Maduro, Juan Guaido, député social-démocrate de 35 ans et chef du parlement contrôlé par l'opposition, a reçu les encouragements par téléphone de Donald Trump.
«Forces armées, retrouvez votre dignité», «Maduro usurpateur», «Je veux seulement que parte Nicolas», «Guaido président», «Plus de dictature», exhortaient les pancartes brandies par des milliers de personnes en différents points du pays, ici à Caracas, la capitale.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro n'est pas prêt à remettre son mandat en jeu.
«Le régime est dans sa phase finale», a assuré Juan Guaido, appelant aussi à une «grande manifestation dans tout le Venezuela et le monde entier» samedi.
La communauté internationale redoute une catastrophe humanitaire au Venezuela, qui se débat entre hyperinflation (10'000'000% en 2019 selon le FMI) et graves pénuries de nourriture et de médicaments.
A l'issue d'une rencontre avec le vice-président Mike Pence à la Maison Blanche, le nouveau chargé d'affaires du Venezuela aux Etats-Unis Carlos Vecchio a estimé que la lutte politique en cours dans son pays était «un combat entre la démocratie et la dictature».
L'opposition vénézuélienne, menée par le président autoproclamé Juan Guaido, a défilé mercredi pour convaincre l'armée de tourner le dos au président Nicolas Maduro. Ce dernier tente, lui, de serrer les rangs.
«Forces armées, retrouvez votre dignité», «Maduro usurpateur», «Je veux seulement que parte Nicolas», «Guaido président», «Plus de dictature», exhortaient les pancartes brandies par des milliers de personnes en différents points du pays, tapant sur des casseroles ou faisant sonner des cornes de brume. «Aide humanitaire, crise sanitaire», criaient les manifestants, alors que le pays pétrolier est en plein naufrage économique.
Peu avant cette mobilisation, Juan Guaido, député social-démocrate de 35 ans et chef du parlement contrôlé par l'opposition, a reçu les encouragements par téléphone de Donald Trump. Selon la Maison Blanche, les deux hommes «se sont mis d'accord pour rester en contact régulier afin de soutenir le retour vers la stabilité du Venezuela».
De quoi prêter le flanc aux accusations de Nicolas Maduro, qui crie au coup d'Etat orchestré par Washington. Supervisant des manoeuvres militaires à Caracas, le dirigeant socialiste a appelé l'armée à l'unité et à «une grande révolution militaire de la morale», face aux appels à la rébellion des Etats-Unis et de Juan Guaido, qui leur a promis l'amnistie.
Pression internationale
M. Guaido exige la mise en place d'un gouvernement de transition puis des élections générales libres, soutenu en ce sens par les Etats-Unis ainsi qu'une grande partie de l'Amérique latine et de l'Europe. M. Maduro a rétorqué à l'agence publique russe RIA Novosti que la dernière présidentielle a eu lieu «il y a dix mois» et que si les «impérialistes» en veulent une nouvelle «ils n'ont qu'à attendre 2025», soit la fin de son mandat. Mais «ce serait très bien d'organiser des élections législatives plus tôt», a-t-il déclaré.
Le parlement est justement la seule institution contrôlée par l'opposition, même si l'essentiel de ses prérogatives a été confisqué par une Assemblée constituante uniquement composée de partisans du chef de l'Etat. M. Maduro se dit aussi prêt à «s'asseoir à la table des négociations avec l'opposition». Une option déjà rejetée par Juan Guaido, qui redoute un «faux dialogue».
Dans un entretien au quotidien allemand Bild mercredi, l'opposant, désormais frappé par une interdiction de sortie du pays, réclame «plus de sanctions» de la part de l'Union européenne contre la «dictature» de Maduro. L'UE a déclaré samedi qu'elle «prendrait des mesures» si des élections n'étaient pas convoquées «dans les prochains jours», y compris concernant «la reconnaissance du leadership» dans le pays.
Six pays européens (Espagne, France, Allemagne, Royaume-Uni, Pays-Bas et Portugal), ont même donné jusqu'à dimanche à Nicolas Maduro pour le faire, faute de quoi ils reconnaîtront son adversaire.
Une quarantaine de morts
Le risque de troubles civils est élevé dans ce pays pétrolier de 32 millions d'habitants, un des plus violents au monde. Neuf jours de mobilisations se sont soldés par une quarantaine de morts et plus de 850 arrestations, selon l'ONU. De nouvelles manifestations sont prévues samedi à travers le pays.
La pression diplomatique des Etats-Unis se fait chaque jour plus insistante: premiers à accepter Juan Guaido comme président, ils ont sanctionné l'entreprise pétrolière PDVSA, source de 96% des revenus du Venezuela, et répètent que «toutes les options sont sur la table», ce qui ouvre la porte à une intervention militaire.
Les Etats-Unis se disent par ailleurs prêts à livrer 20 millions de dollars en aliments et médicaments, frappés de pénuries dans le pays, mais pour cela l'armée doit accepter l'entrée d'une telle aide dans le pays. Nicolas Maduro s'est dit mercredi «prêt à discuter avec Donald Trump», reconnaissant toutefois qu'un tel dialogue serait «compliqué actuellement».
Retour à la page d'accueil