Coup d'Etat La Chine appelle les Birmans à «régler leurs différends» 

ATS

1.2.2021 - 09:20

La Chine a appelé les acteurs militaires et politiques en Birmanie à «régler leurs différends dans le cadre de la constitution et des lois», après le coup d'Etat perpétré lundi par l'armée birmane.

«La Chine est un voisin amical de la Birmanie», a réagi lundi lors d'une conférence de presse Wang Wenbin, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
«La Chine est un voisin amical de la Birmanie», a réagi lundi lors d'une conférence de presse Wang Wenbin, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
KEYSTONE

Les forces armées ont arrêté la cheffe de facto du gouvernement civil, Aung San Suu Kyi, proclamé l'état d'urgence pour un an et placé leurs généraux aux principaux postes du pouvoir.

Ce putsch, immédiatement condamné par plusieurs capitales étrangères, est nécessaire pour préserver la «stabilité» de l'État, ont fait savoir les militaires dans une annonce sur leur chaîne de télévision, NAME.

Ils accusent la commission électorale de ne pas avoir remédié aux «énormes irrégularités» qui ont eu lieu, selon eux, lors des législatives de novembre, remportées massivement par le parti d'Aung San Suu Kyi, la Ligue nationale pour la démocratie (LND), au pouvoir depuis 2015.

«La Chine est un voisin amical de la Birmanie», a réagi lundi lors d'une conférence de presse Wang Wenbin, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

«Nous espérons que toutes les parties prenantes vont régler leurs différends dans le cadre de la constitution et des lois afin de maintenir la stabilité politique et sociale», a souligné M. Wang.

Selon lui, la Chine «cherche actuellement à mieux comprendre la situation actuelle» en Birmanie après le coup d'Etat.

Le putsch organisé par l'armée birmane intervient après des années de délicat partage du pouvoir entre le gouvernement civil d'Aung San Suu Kyi et les militaires.

Voisin de la Chine, la Birmanie est un pays clé du projet chinois de développement économique et commercial des «Nouvelles routes de la soie».

Le président chinois Xi Jinping s'était ainsi rendu en janvier 2020 dans la capitale birmane Naypyidaw, où il avait signé une trentaine d'accords portant notamment sur de nouvelles infrastructures.

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