Boris Johnson «Il est temps pour l'humanité de grandir»

ATS

23.9.2021 - 07:44

La COP26, le sommet sur le climat qui s'ouvrira à la fin octobre à Glasgow, sera un «tournant pour l'humanité», a prévenu mercredi le premier ministre britannique Boris Johnson. Il a appelé le monde à faire enfin preuve de «maturité» et de «sagesse».

23.9.2021 - 07:44

Le Premier ministre britannique Boris Johnson lève le pouce après s'être adressé à la 76e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, mercredi 22 septembre 2021, au siège de l'ONU.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson lève le pouce après s'être adressé à la 76e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, mercredi 22 septembre 2021, au siège de l'ONU.
KEYSTONE

«Il est temps pour l'humanité de grandir», a-t-il lancé à la tribune de l'assemblée générale de l'ONU à New York, dans un discours passionné entièrement consacré à la crise climatique. «Il est temps pour nous d'écouter les avertissements des scientifiques», a-t-il martelé.

Il a, de nouveau, prévenu que notre «belle planète» risquait de devenir «inhabitable», «pas seulement pour nous, mais pour de nombreuses autres espèces», faute d'action contre le réchauffement climatique.

Sur le chemin des 2,7 degrés

«C'est pourquoi la COP26 de Glasgow est le tournant pour l'humanité. Nous devons limiter la hausse des températures», a-t-il déclaré. «Nous devons montrer que nous avons la maturité et la sagesse pour agir», a-t-il ajouté, tout en relevant que le temps faisait «cruellement» défaut.

Son discours intervient quelques jours après la publication d'un rapport de l'ONU qui conclut que limiter le réchauffement climatique mondial à 1,5 degré Celsius est impossible sans une réduction immédiate et massive des émissions de gaz à effet de serre.

L'accord de Paris de 2015 sur le changement climatique, signé lors de la COP21, appelait à limiter le réchauffement planétaire à moins de 2 degrés au-dessus du niveau pré-industriel et dans l'idéal à 1,5 degré.

Mais sur la base des engagements actuels des Etats membres de l'accord, «le monde est sur le chemin catastrophique de 2,7 degrés», a mis en garde récemment le secrétaire général de l'ONU António Guterres, soulignant que sans changement de «trajectoire», la COP26 en Ecosse risque de se terminer sur un échec.

Les pays doivent «aller plus loin» et «plus vite» dans la réduction des émissions, a martelé M. Johnson.

ATS