Désastres La Croix-Rouge étend son fonds innovant face aux catastrophes

sn, ats

25.1.2021 - 10:28

La Fédération internationale des sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) étend son Fonds d'urgence pour l'aide face aux désastres. Elle a dit lundi à Genève vouloir l'alimenter de 100 millions de francs par an d'ici 2025.

L'élargissement de ce mécanisme d'aide fait partie des efforts pour adapter les réponses aux défis toujours plus nombreux en raison du changement climatique.
L'élargissement de ce mécanisme d'aide fait partie des efforts pour adapter les réponses aux défis toujours plus nombreux en raison du changement climatique.
KEYSTONE

Ce mécanisme est l'un des seuls à relayer du financement directement auprès des acteurs en première ligne face aux catastrophes. Selon le secrétaire général de la FICR Jagan Chapagain, son élargissement fait partie des efforts pour adapter les réponses aux défis toujours plus nombreux en raison du changement climatique.

Dans les trois dernières décennies, la moyenne des désastres liés au climat a augmenté d'environ 35%. Depuis dix ans, près de 85% de toutes les catastrophes ont été provoquées par celui-ci et par des situations météorologiques extrêmes. Plus de 400'000 personnes ont été tuées et plus de 1,6 milliard d'êtres humains ont été affectés.

100 millions par an d'ici 2025

Il est «irresponsable» de penser que tous les besoins seront honorés par les acteurs internationaux, affirme M. Chapagain. «Nous devons mieux soutenir les efforts» des personnes en première ligne, notamment les sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, ajoute-t-il aussi.

Le fonds d'urgence a déjà assisté plus de 200 millions de personnes. Ces dernières années, il était alimenté de 30 millions de francs par an. La FICR oeuvre avec les donateurs pour le doubler cette année et le doter de 100 millions de francs par an d'ici 2025.

Outre ce dispositif, l'organisation aide ses membres avec un mécanisme innovant pour anticiper et atténuer les effets des désastres. Du financement est attribué à des efforts menés grâce aux prévisions météorologiques et aux données de menaces potentielles, de quoi réduire l'impact sur les populations. Ce dispositif a été utilisé à six reprises l'année dernière lors d'évacuations ou de renforcement d'habitations, notamment au Bangladesh.

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