Changement de cap La France recommande un rappel de vaccin dès 18 ans

ATS

25.11.2021 - 11:29

La Haute autorité de santé (HAS) française a recommandé jeudi que le rappel de vaccin contre le Covid-19 soit fait dès l'âge de 18 ans, cinq mois après la vaccination complète. Le ministre de la santé Olivier Véran tiendra conférence de presse à 12h30 pour de nouvelles annonces.

Keystone-SDA

La HAS se base notamment sur des projections de l'Institut Pasteur concernant le pic des hospitalisations si on vaccine dès 18 ans. (image. d'illustration)
La HAS se base notamment sur des projections de l'Institut Pasteur concernant le pic des hospitalisations si on vaccine dès 18 ans. (image. d'illustration)
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Dans un avis rendu seulement six jours auparavant, vendredi, la HAS préconisait que la dose de rappel soit faite à partir de 40 ans, six mois après la dernière injection. Mais elle a décidé d'abaisser ces délais car la «reprise de l'épidémie» est «encore plus forte qu'attendue», explique-t-elle dans son nouvel avis.

Elle «considère que le contexte épidémique préoccupant justifie une accélération de la campagne vaccinale en raccourcissant le délai entre primovaccination et dose de rappel», justifie la HAS. Cette autorité a pour mission d'inspirer la politique du gouvernement sur les questions de santé.

Elle «recommande donc que l'administration d'une dose de rappel puisse désormais être réalisée dès cinq mois après la primovaccination et que la campagne de rappel puisse être élargie dès maintenant aux personnes âgées de 18 ans et plus».

La HAS se base notamment sur des projections de l'Institut Pasteur concernant le pic des hospitalisations si on vaccine dès 18 ans. Selon la HAS, cette réduction est de 39% si le rappel est fait six mois après la dernière injection, et passe à 50% si le rappel est fait à cinq mois.

La HAS assure que le bien-fondé de cette stratégie est également illustré par «les données issues d'études en vie réelle menées en Israël». Au-delà du rappel, «il est primordial de poursuivre les efforts de vaccination des personnes non encore vaccinées», souligne la HAS. Enfin, les gestes barrières doivent rester la priorité.