Guerre en UkraineLa marine russe a repoussé une attaque de drones à Sébastopol
ATS
29.10.2022 - 10:38
La marine russe a repoussé tôt samedi une attaque de drones dans la baie de Sébastopol contre la Flotte russe de la mer Noire. C'est ce qu'a déclaré le gouverneur de cette ville de la péninsule annexée de Crimée, Mikhaïl Razvojaïev.
29.10.2022, 10:38
29.10.2022, 11:48
ATS
Le port de Sébastopol a été «temporairement» fermé aux navires et ferries après cette attaque, ont ensuite précisé les autorités de la ville. «Des navires de la Flotte russe de la mer Noire sont en train de repousser un UAV (véhicule aérien sans pilote) dans la baie de Sébastopol», a affirmé Mikhaïl Razvojaïev. «Aucune installation dans la ville n'a été touchée. La situation est sous contrôle», a-t-il ajouté.
Tous les drones impliqués dans l'attaque ont été «abattus», a-t-il ensuite précisé sur Telegram. «Aujourd'hui, à partir de 04h30 (heure locale ndlr.) plusieurs systèmes de défense à Sébastopol ont repoussé des attaques de drones. «Tous les UAV ont été abattus».
Contre-offensive ukrainienne
La Russie, qui a lancé le 24 février une offensive en Ukraine, a annexé en 2014 la péninsule ukrainienne de Crimée (Sud). L'annonce de cette nouvelle attaque au drone à Sébastopol intervient alors que les forces ukrainiennes ont lancé une contre-offensive pour regagner du terrain dans le Sud du pays.
Jeudi, M. Razvojaïev avait annoncé que la centrale électrique thermique de Balaklava avait été visée par une attaque de drone qui n'avait pas provoqué de gros dégâts ni de victimes. En août, il avait fait état d'une attaque au drone contre l'état-major de la Flotte russe de le mer Noire à Sébastopol qui n'avait pas fait de blessés, la deuxième en moins d'un mois.
Le 31 juillet, un drone s'était posé dans la cour de l'état-major de la Flotte, faisant cinq blessés parmi ses employés et provoquant l'annulation de toutes les festivités prévues à l'occasion de la Journée de la Flotte russe célébrée ce jour-là. Accusée par la Russie d'être derrière cette attaque, l'Ukraine avait alors démenti son implication, en qualifiant ces accusations de «provocation».