Santé La moitié de la population mondiale sans accès aux soins basiques

ATS

13.12.2017 - 19:12

"Si nous sommes sérieux (...), nous devons de toute urgence accroître nos efforts pour une couverture sanitaire universelle", affirme le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim.
"Si nous sommes sérieux (...), nous devons de toute urgence accroître nos efforts pour une couverture sanitaire universelle", affirme le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim.
SDA

Plus de la moitié de la population mondiale n'a pas accès aux services de santé élémentaires, rapporte mercredi l'OMS. Elle indique également que de nombreuses populations se retrouvent dans une situation d'extrême précarité à cause du coût trop élevé des soins.

Environ 800 millions de personnes à travers le monde ont dépensé au minimum 10% des revenus du foyer pour payer des soins médicaux pour elles-mêmes ou pour un enfant malade et 100 millions d'entre elles se retrouvent en conséquence avec moins de 1,90 dollar par jour pour vivre, dit l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

L'agence des Nations unies estime, dans un rapport rédigé coinjointement avec la Banque mondiale, qu'il est inacceptable que plus de la moitié de la population mondiale ne puisse pas bénéficer des soins médicaux les plus basiques.

Couverture sanitaire universelle

"Si nous sommes sérieux - pas seulement sur les questions de santé mais aussi sur la lutte contre la pauvreté -, nous devons de toute urgence accroître nos efforts pour une couverture sanitaire universelle", dit le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, dans un communiqué diffusé avec le rapport.

Anna Marriott, conseillère en matière de politique de santé auprès de l'agence d'aide internationale Oxfam, estime que "les soins médicaux, un droit de l'homme fondamental, sont devenus un luxe que seuls les riches peuvent s'offrir".

Le rapport relève toutefois des évolutions positives : le nombre de personnes ayant accès à la vaccination, aux traitements contre le sida ou à la contraception a augmenté depuis le début du XXIe siècle.

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