Centrale nucléaire de Zaporijjia La Russie dit n'avoir pas déployé «d'armes lourdes»

ATS

18.8.2022 - 10:51

L'armée russe a assuré jeudi n'avoir pas déployé «d'armes lourdes» dans et autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia. Ce site du sud de l'Ukraine, sous contrôle de Moscou dans le sud de l'Ukraine, a été touché récemment par des frappes.

L'armée russe a assuré jeudi n'avoir pas déployé «d'armes lourdes» dans et autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia.
L'armée russe a assuré jeudi n'avoir pas déployé «d'armes lourdes» dans et autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia.
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«Les forces armées russes prennent toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de la centrale nucléaire de Zaporijjia», a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

«Nous soulignons que les troupes russes n'ont pas d'armes lourdes dans l'enceinte de la centrale et dans les zones avoisinantes. Seules des unités assurant la sécurité se trouvent là-bas», a-t-il ajouté.

Le ministère accuse Kiev de vouloir préparer jeudi «une provocation retentissante» sur place à l'occasion de la visite en Ukraine du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. Selon Moscou, des unités d'artillerie ukrainiennes prévoient de tirer sur la centrale pour ensuite accuser la Russie d'avoir causé un accident nucléaire.

Depuis fin juillet, la Russie et l'Ukraine se rejettent la responsabilité de plusieurs frappes qui ont touché la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, faisant craindre une catastrophe.

Kiev accuse Moscou de stocker des armes lourdes dans la centrale et de l'utiliser comme base de tir sur les positions ukrainiennes, ce que la Russie dément. La centrale nucléaire de Zaporijjia avait été prise début mars par les troupes russes, au début de leur offensive contre l'Ukraine lancée le 24 février.

Pour garantir la sécurité du site et permettre une mission d'inspection, Antonio Guterres et les Etats-Unis ont appelé jeudi dernier à la mise en place d'une zone démilitarisée autour de la centrale. Pour sa part, le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a jugé mercredi «urgent» qu'une «inspection» de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ait lieu sur place.