ONU La scolarisation des filles abordée à l'ONU

ATS

26.9.2018 - 01:52

En Afrique les obstacles restent nombreux à la scolarisation des filles (image symbolique).
En Afrique les obstacles restent nombreux à la scolarisation des filles (image symbolique).
Source: KEYSTONE/AP/CHRISTOPHER TORCHIA

Emmanuel Macron, Theresa May et Justin Trudeau se sont engagés mardi à l'ONU à ce que toutes les filles puissent aller à l'école d'ici à 2030. Et ce, notamment en Afrique où les obstacles restent nombreux à leur scolarisation.

"Aujourd'hui, 130 millions de filles ne sont pas allées à l'école dans le monde", a regretté la Première ministre britannique en participant à une conférence en marge de l'Assemblée générale de l'ONU avec le président français et le Premier ministre canadien.

Les trois dirigeants ont annoncé que le Partenariat mondial pour l'éducation allait bénéficier d'un fonds de 2,5 milliards de dollars sur trois ans, grâce au financement de leurs pays mais aussi des Emirats arabes unis, de la Norvège ou des Pays-Bas.

Ce partenariat, lancé en 2002, intervient dans une soixantaine de pays en développement pour renforcer les structures éducatives. "C'est un énorme défi", a déclaré Emmanuel Macron, "car 440 millions d'enfants africains devront être scolarisés" à l'horizon 2030.

Faisant remarquer que 63% des adultes analphabètes dans le monde étaient des femmes, le président français a souligné que de nombreux "obstacles" demeuraient à la scolarisation des jeunes filles, de la pauvreté aux grossesses précoces en passant par les violences sexuelles et des normes sociales "encore trop restrictives".

Parmi les mesures proposées pour remédier à cette situation, figurent la promotion de lois permettant d'assurer 12 années d'un enseignement de base gratuit, la prévention des grossesses précoces et la lutte contre les préjugés liés au genre.

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