L'ONU est «profondément inquiète» de la répression des manifestations depuis vendredi en Iran. Elle a demandé mardi à Genève aux autorités de rétablir l'accès à Internet et de ne recourir à l'usage de force létale qu'en cas de besoin absolu.
«Il est extrêmement difficile de vérifier le nombre de décès», a affirmé devant la presse un porte-parole du Haut-Commissariat aux droits de l'homme. Des indications, notamment de médias officiels et semi-officiels, laissent penser que celui-ci s'établit à plusieurs «dizaines», dit-il.
«C'est clairement très grave», affirme-t-il. Au moins cinq victimes ont été confirmées officiellement, dont trois agents des forces de l'ordre tués à l'arme blanche par des «émeutiers» près de Téhéran, ont rapporté dans la nuit de lundi à mardi des agences de presse iraniennes. Et plus de 1000 personnes auraient été arrêtées dans huit provinces.
L'ONU demande aux autorités de garantir les libertés fondamentales, notamment en rétablissant l'accès à Internet et en autorisant les manifestations, lancées en raison des prix du carburant. Elle se dit «profondément inquiète» des indications de violations du droit international.
Les protestations ne justifient pas à elles seules le recours à des armes létales qui ne devraient être utilisées qu'en cas de menace directe pour les membres des forces de sécurité, selon elle.
«La situation sociale et économique est affectée par les sanctions» américaines, explique le porte-parole. Pour autant, le gouvernement doit mener un dialogue le plus large possible avec un certain nombre d'acteurs dans le pays, a-t-il ajouté.
Extrait du discours d'Emmanuel Macron à la Sorbonne le 26 avril 2024.
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