Union européenne La succession de Juncker se précise

ATS

5.11.2018 - 19:05

Après le retraît de Maros Sefcovic, Frans Timmermans (sur la photo) reste le seul candidat socialiste à la succession de Jean-Claude Juncker (achives).
Après le retraît de Maros Sefcovic, Frans Timmermans (sur la photo) reste le seul candidat socialiste à la succession de Jean-Claude Juncker (achives).
Source: KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT

Le Néerlandais Frans Timmermans est resté lundi le seul candidat du parti des socialistes européens en lice pour la succession de Jean-Claude Juncker à la tête de la Commission européenne. Le Slovaque Maros Sefcovic s'est retiré.

"A partir d'aujourd'hui, le PSE a un candidat commun fort: Frans Timmermans. Il représente un changement de direction pour l'Europe, et mettra la justice sociale, l'égalité et le (développement) durable au coeur de notre programme électoral", a annoncé le président du Parti socialiste européen (PSE) Sergei Stanishev, cité dans un communiqué du parti.

Maros Sefcovic a annoncé lui-même son retraît de la course lundi. Il avait été le premier candidat officiel à l'investiture du S&D (socialistes et démocrates), deuxième plus important groupe politique au Parlement européen derrière le PPE (centre-droit/droite). Les Socialistes européens réuniront leur congrès les 7 et 8 décembre à Lisbonne.

"En tant que diplomate de profession et sportif de coeur, je comprends la puissance de l'esprit d'équipe", a expliqué sur Twitter le Slovaque âgé de 52 ans, actuellement en charge des dossiers Energie au sein de l'exécutif européen. Il a, dans le même message, apporté son soutien à Frans Timmermans, son collègue au sein de la Commission présidée par Jean-Claude Juncker.

Aval nécessaire du Conseil européen

Chaque famille politique européenne doit désigner son candidat pour prendre la tête de la Commission après les élections européennes prévues en mai 2019. Le PPE, premier parti dans l'hémicycle européen, choisira entre l'Allemand Manfred Weber et le Finlandais Alexander Stubb lors de son congrès jeudi à Helsinki.

Le Parlement européen exige que le Conseil européen, composé des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE, soutienne la nomination à la présidence de la Commission de la tête de liste (ou "Spitzenkandidat" selon le terme allemand souvent utilisé) du parti qui aura remporté le plus de sièges aux élections européennes.

Mais le Conseil européen refuse de s'engager à respecter cette procédure, qui avait été utilisée pour le choix de M. Juncker en 2014. La législation européenne stipule seulement que le Conseil doit faire son choix en tenant compte du résultat des élections, qui se tiendront entre le 23 et le 26 mai 2019. Le candidat désigné par le Conseil doit ensuite obtenir une majorité de suffrages devant le Parlement européen.

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