Le bilan de l'attentat commis mardi soir sur le marché de Noël s'alourdit. Une cinquième personne blessée dans l'attaque est décédée dimanche, a-t-on appris dimanche auprès de la préfecture du Bas-Rhin et du parquet de Paris.
Cet homme de 36 ans «vient de nous quitter. Il vous remercie pour votre amour et pour la force que vous lui avez apportée», a écrit sur Facebook le frère de ce Strasbourgeois originaire de Katowice en Pologne. «Il sera toujours là, à veiller sur nous et continuera à nous apporter sa joie. Merci à tous", a-t-il ajouté.»
Présent devant le bar «Les Savons d'Hélène», il était avec un ami journaliste italien, décédé vendredi, et d'autres amis. Selon des proches, ils se seraient interposés pour empêcher le tireur de pénétrer dans le bar.
Cet habitant de Strasbourg depuis vingt ans était musicien et l'un des fondateurs du festival strasbourgeois de bandes dessinées Strasbulles, selon la presse locale. Il avait également travaillé dans le passé comme vacataire pour le Parlement européen, a-t-on appris auprès des services de la Chambre européenne.
Onze personnes ont également été blessées dans les rues de Strasbourg par les tirs de Cherif Chekatt qui a été abattu jeudi soir par la police après 48 heures de cavale.
La plupart des personnes réunies sur la place Kléber affichait une grande émotion, beaucoup avec les larmes aux yeux.
La place Kléber est devenue un mémorial improvisé empli de bougies, fleurs et messages aux victimes.
Les manifestants sont venus "pour montrer qu'on qu'on continue de vivre, même si c'est difficile et c'est pesant".
Samedi, une foule nombreuse s'est rendue au marché de Noël, un signe de "notre attachement à ce socle de valeurs sur lequel repose notre vivre-ensemble" selon le maire de Strasbourg (archives).
Le bilan s'alourdit à Strasbourg
La plupart des personnes réunies sur la place Kléber affichait une grande émotion, beaucoup avec les larmes aux yeux.
La place Kléber est devenue un mémorial improvisé empli de bougies, fleurs et messages aux victimes.
Les manifestants sont venus "pour montrer qu'on qu'on continue de vivre, même si c'est difficile et c'est pesant".
Samedi, une foule nombreuse s'est rendue au marché de Noël, un signe de "notre attachement à ce socle de valeurs sur lequel repose notre vivre-ensemble" selon le maire de Strasbourg (archives).
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