Birmanie Le chef du mécanisme MIII appelle les policiers à la délation

sn, ats

17.3.2021 - 11:15

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Le chef du Mécanisme international d'investigations (MIII) sur la Birmanie, chargé par l'ONU de rassembler des preuves sur les exactions pour de futurs procès, appelle les policiers à la délation sur les ordres reçus. Mercredi à Genève, Nicholas Koumjian a affirmé que les victimes ne peuvent apporter ces indications.

Le chef du Mécanisme international d'investigations (MIII) sur la Birmanie, chargé par l'ONU de rassembler des preuves sur les exactions pour de futurs procès, appelle les policiers à la délation sur les ordres reçus. (archives)
Le chef du Mécanisme international d'investigations (MIII) sur la Birmanie, chargé par l'ONU de rassembler des preuves sur les exactions pour de futurs procès, appelle les policiers à la délation sur les ordres reçus. (archives)
KEYSTONE/AP/STR

Selon une déclaration publiée par l'Américain, les responsables de crimes internationaux «les plus graves» sont souvent des personnes présentes «dans les plus hautes fonctions». Même s'ils n'oeuvrent pas eux-mêmes et ne sont souvent pas présents là où les violations sont perpétrées.

Pour les mettre en cause, il faut «des preuves de rapports reçus, d'ordres donnés et de la manière dont les politiques sont établies», dit encore M. Koumjian. Or celles-ci «ne peuvent habituellement pas être livrées par les victimes».

M. Koumjian appelle ceux qui ont reçu les ordres ou peuvent relayer des composantes sur les demandes des dirigeants militaires à contacter son mécanisme. Plus de 180 personnes ont été tuées depuis le coup d'Etat de début février. Parmi elles, environ 150 ont pu être authentifiées par l'ONU.