Corée du Nord Kim Jong Un supervise des exercices de parachutistes

ATS

16.3.2024 - 06:21

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a supervisé des exercices de parachutistes visant à démontrer la capacité de ses soldats à occuper une «région ennemie en un seul coup». C'est ce qu'ont affirmé samedi les médias d'Etat.

Sur cette photo fournie par le gouvernement nord-coréen, le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, au centre à gauche, et sa fille inspectent un entraînement des unités aéroportées de l'Armée populaire coréenne en Corée du Nord, le vendredi 15 mars 2024. Les journalistes indépendants n'ont pas été autorisés à couvrir l'événement décrit dans cette image diffusée par le gouvernement nord-coréen. Le contenu de cette image est tel qu'il a été fourni et ne peut être vérifié de manière indépendante.
Sur cette photo fournie par le gouvernement nord-coréen, le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, au centre à gauche, et sa fille inspectent un entraînement des unités aéroportées de l'Armée populaire coréenne en Corée du Nord, le vendredi 15 mars 2024. Les journalistes indépendants n'ont pas été autorisés à couvrir l'événement décrit dans cette image diffusée par le gouvernement nord-coréen. Le contenu de cette image est tel qu'il a été fourni et ne peut être vérifié de manière indépendante.
KEYSTONE

Séoul et Washington ont procédé il y a quelques jours à des manoeuvres militaires conjointes et Pyongyang a porté une attention particulière aux exercices aériens, les experts estimant que son armée de l'air est le maillon faible de son dispositif militaire.

Le dernier entraînement supervisé par M. Kim avait pour but «d'inspecter l'état de préparation des parachutistes à être mobilisés pour n'importe quel cadre opérationnel dans des circonstances inattendues en temps de guerre» et d'évaluer leurs capacités, a rapporté l'agence de presse officielle KCNA.

Le dirigeant nord-coréen a souligné l'importance de «l'application de méthodes d'entraînement réalistes et scientifiques» pour «atteindre une efficacité de combat maximale sur les champs de bataille, comme l'exige la guerre moderne».

«Très satisfait»

Il s'est également montré «très satisfait» lorsque ses soldats aéroportés ont «occupé d'un seul coup les principales cibles militaires ennemies simulées», a-t-elle affirmé. Les troupes ont démontré «leur parfaite capacité de combat à occuper la région ennemie d'un seul coup dès qu'un ordre est donné», selon KCNA.

Des photos publiées par le journal officiel nord-coréen, Rodong Sinmun, montrent sa fille, Ju Ae, observer les exercices avec des jumelles, aux côtés de son père et de hauts responsables militaires. Sur d'autres images, des troupes au sol se mettent en position tandis que des dizaines de parachutistes atterrissent en arrière-plan.

Char le «plus puissant du monde»

Cette semaine, Pyongyang a annoncé que Kim Jong Un avait conduit un «nouveau type de char de combat», qualifié de «plus puisant du monde» lors d'exercices militaires. Séoul et Washington ont terminé il y a quelques jours leurs exercices annuels à grande échelle «Bouclier de la liberté», comprenant l'interception de missiles et des assauts aériens. Le nombre de troupes y participant a été doublé par rapport à 2023.

Pyongyang a averti que les deux pays paieraient un «prix élevé» pour ces manoeuvres avant d'annoncer que M. Kim avait supervisé un exercice d'artillerie à grande échelle comprenant, selon lui, des unités frontalières «qui ont mis la capitale de l'ennemi à leur portée». Le 7 mars, le ministre sud-coréen de la Défense, Shin Won-sik, a visité le quartier général du «commandement des opérations spéciales» lors de ces exercices visant à «maîtriser des techniques de combat avancées».

Ils consistaient notamment à mener des «opérations» visant à intervenir à l'intérieur des «installations clés» nord-coréennes en cas d'attaque de Pyongyang. «Si Kim Jong Un fait la guerre, vous devrez devenir l'unité de guerre spéciale la plus puissante du monde, capable d'éliminer rapidement les dirigeants de l'ennemi», a déclaré M. Shin lors de sa visite.

Depuis le début de l'année, Pyongyang a désigné la Corée du Sud comme son «principal ennemi», a fermé les agences consacrées à la réunification et au dialogue intercoréen et menacé de guerre pour toute violation de son territoire «ne serait-ce que de 0,001 millimètre».