Azerbaïdjan/Arménie Le drapeau azéri hissé dans la capitale du Haut-Karabakh

ATS

15.10.2023 - 15:32

Le président azerbaïdjanais Ilham Aliev s'est rendu dimanche pour la première fois à Stepanakert, la capitale du Haut-Karabakh, région reprise aux séparatistes arméniens en septembre à l'issue d'une offensive militaire éclair de Bakou.

Le président Ilham Aliyev embrasse un drapeau national azerbaïdjanais dans la ville de Khankendi, également connue sous le nom de Stepanakert par les Arméniens, en Azerbaïdjan. Aliyev a hissé le drapeau de son pays au-dessus de la capitale du Karabakh lors d'une cérémonie réaffirmant le contrôle de Bakou sur la région.
Le président Ilham Aliyev embrasse un drapeau national azerbaïdjanais dans la ville de Khankendi, également connue sous le nom de Stepanakert par les Arméniens, en Azerbaïdjan. Aliyev a hissé le drapeau de son pays au-dessus de la capitale du Karabakh lors d'une cérémonie réaffirmant le contrôle de Bakou sur la région.
KEYSTONE

«Ilham Aliev a hissé le drapeau national de l'Azerbaïdjan dans la ville de Khankendi (le nom azerbaïdjanais de Stepanakert, ndlr) et a prononcé un discours», a indiqué la présidence dans un bref communiqué. Ses propos n'ont pas été rapportés par la présidence dans l'immédiat.

C'est la première fois qu'Ilham Aliev, 61 ans, se rend au Haut-Karabakh depuis son accession au pouvoir en 2003, lorsqu'il avait succédé à son père Heydar Aliev.

Habillé d'un treillis militaire kaki et d'un T-shirt noir selon des images publiées par ses services, le dirigeant a également hissé le drapeau aux trois bandes horizontales -bleu ciel, rouge, verte- dans d'autres localités du Haut-Karabakh, à l'occasion de ce déplacement inédit et surprise.

Bakou a remporté en septembre dernier une victoire militaire en 24h face aux séparatistes arméniens du Haut-Karabakh, qui s'est depuis vidé d'une immense partie de sa population.

Avant cela, l'Azerbaïdjan et l'Arménie s'étaient opposées lors de deux guerres pour le contrôle de l'enclave du Haut-Karabakh, l'une dans les années 1990 à la dislocation de l'URSS, l'autre à l'automne 2020, remportée par Bakou.