«D'abord Joe puis Kamala!» Le FBI abat un homme qui avait proféré des menaces contre Biden

ATS

9.8.2023 - 23:54

Le FBI a mortellement abattu mercredi matin, dans l'Etat américain de l'Utah, un homme qui avait menacé le président Joe Biden et qui était surveillé depuis des mois, a indiqué mercredi la police fédérale américaine. Les faits interviennent quelques heures avant une visite prévue du locataire de la Maison Blanche dans cet Etat de l'ouest du pays.

Les agents de la police fédérale américaine ont neutralisé l'homme lors d'une perquisition à son domicile de Provo, à environ 65 km au sud de Salt Lake City.
Les agents de la police fédérale américaine ont neutralisé l'homme lors d'une perquisition à son domicile de Provo, à environ 65 km au sud de Salt Lake City.
KEYSTONE

Les agents de la police fédérale américaine ont neutralisé l'homme lors d'une perquisition à son domicile de Provo, à environ 65 km au sud de Salt Lake City. On ignore s'il était armé.

Une enquête est en cours, a ajouté le FBI sans fournir de détails sur l'homme. Ce dernier a été identifié dans une plainte des procureurs fédéraux dans l'Utah.

Selon ce document, il s'agissait d'un septuagénaire qui se présentait comme un fervent partisan de l'ex-président Donald Trump, et a à plusieurs reprises menacé Joe Biden dans des publications sur les réseaux sociaux.

«Je dépoussière le fusil»

Sa vice-présidente Kamala Harris, le ministre de la Justice Merrick Garland et le procureur Alvin Bragg – qui a supervisé l'enquête ayant abouti à une inculpation de Donald Trump à New York – ont aussi été menacés, tout comme les agents du FBI eux-mêmes.

«Le moment est venu pour un assassinat présidentiel ou deux. D'abord Joe puis Kamala!!!», dit ainsi l'un des posts. «J'apprends que Biden vient en Utah (...). Je dépoussière le fusil M24. Bienvenue, bouffon-en-chef!», dit un autre, publié il y a quelques jours selon la plainte.

L'homme avait aussi, d'après la même source, publié de nombreuses photos d'armes à feu. Le président Biden est actuellement en visite dans l'ouest des Etats-Unis et doit se rendre plus tard mercredi à Salt Lake City, avant de s'y exprimer jeudi sur les soins de santé pour les vétérans.

L'enquête a débuté en avril et les services secrets ont été alertés en juin, ont indiqué des sources anonymes à ABC News. Les enquêteurs ont déterminé que les menaces de violence physique proférées par l'homme étaient crédibles.