Les pays du G7 ont assuré jeudi qu'ils «ne ménageraient pas leurs efforts» afin que le président russe Vladimir Poutine et ses partisans «rendent des comptes» pour l'invasion de l'Ukraine. Ils ont prévenu qu'ils n'hésiteraient pas à adopter de nouvelles sanctions.
«Nous ne ménagerons pas nos efforts pour que le président Poutine et les architectes et partisans de cette agression, y compris le régime de Loukachenko au Bélarus, rendent des comptes», affirme une déclaration commune. «Dans ce but, nous continuerons à travailler ensemble, avec nos alliés et partenaires du monde entier», ont ajouté les pays du G7.
«La population russe doit savoir que nous n'avons aucun grief à son égard», ont-ils cependant assuré à l'issue d'une réunion tenue à Bruxelles.
«C'est le président Poutine, son gouvernement et ses partisans, y compris le régime de Loukachenko au Bélarus qui imposent cette guerre et ses conséquences aux Russes», ont affirmé les pays du G7 (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Canada, Japon, Allemagne et Italie). «C'est leur décision qui ternit l'histoire du peuple russe», ont-ils estimé.
Les sept grandes puissances se sont par ailleurs inquiétées d'une montée de la «répression à l'encontre du peuple russe». Ils ont déploré les efforts entrepris par le Kremlin «pour priver les citoyens russes d'accès à une information non biaisée via de la censure».
Mise en garde
Déterminé à appliquer «pleinement» les sanctions sans précédent déjà annoncées contre la Russie, le G7 s'est également dit prêt à prendre de «nouvelles mesures si nécessaire».
«Nous mettons en garde contre toute menace d'utilisation d'armes chimiques, biologiques et nucléaires ou de matériel connexe», a-t-il ajouté, rappelant «les obligations de la Russie en vertu des traités internationaux dont elle est signataire et qui nous protègent tous».
Une série de sommets internationaux consacrés à la guerre en Ukraine, dont un sommet du G7 et un sommet de l'Union européenne, se tiennent jeudi à Bruxelles en présence du président américain Joe Biden.
Washington a annoncé à cette occasion de nouvelles sanctions financières contre la Russie, visant le monde politique, des oligarques et l'industrie de défense, et renforcé la coordination avec ses alliés occidentaux pour empêcher la Russie d'utiliser ses réserves d'or.