«Riposte» 14 soldats israéliens blessés dans une frappe du Hezbollah libanais

ATS

17.4.2024 - 16:36

Le Hezbollah libanais a dit mercredi avoir visé un poste de commandement militaire israélien dans le nord d'Israël frontalier du sud du Liban, «en riposte» à la mort d'au moins trois de ses combattants dans des frappes israéliennes la veille.

17.4.2024 - 16:36

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas le 7 octobre, le Hezbollah mène des attaques quotidiennes contre Israël pour soutenir son allié, le mouvement islamiste palestinien.

Israël a annoncé, pour la troisième journée consécutive, plusieurs blessés dans des attaques du Hezbollah.

Les échanges de tirs qui se sont intensifiés entre Israël et le Hezbollah interviennent dans un contexte régional extrêmement tendu après une attaque inédite de l'Iran contre Israël, qui dit vouloir riposter.

Les combattants du Hezbollah ont «mené une attaque complexe avec des missiles guidés et des drones explosifs contre le poste de commandement d'une compagnie de reconnaissance» de l'armée israélienne, a indiqué le parti pro-iranien dans un communiqué.

L'attaque est intervenue «en riposte à l'assassinat par l'ennemi de plusieurs résistants à Aïn Baal et Chehabiyé», dans le sud du Liban, la veille, précise-t-il.

Dans le nord d'Israël, l'hôpital de Nahariya a fait état dans un communiqué de «14 blessés, dont deux grièvement», dans la frappe sur le village d'Arab al-Aramche.

Tsahal riposte

L'armée israélienne a indiqué que «des tirs en provenance du Liban avaient été identifiés sur la zone d'Arab al-Aramche», ajoutant qu'elle avait bombardé le lieu d'où sont partis les tirs et un «complexe militaire» du Hezbollah à Aïta el-Chaab, dans le sud du Liban.

Plus de six mois de violences transfrontalières ont fait 368 morts côté libanais, essentiellement des combattants du Hezbollah mais également quelque 70 civils, selon un décompte de l'AFP.

Dans le nord d'Israël, dix soldats et huit civils ont été tués d'après l'armée. Des dizaines de milliers d'habitants ont dû fuir la zone de part et d'autre de la frontière.

ATS