Sommet pour la paix Le Kremlin dit vouloir «comprendre» les propos de Zelensky

ATS

16.7.2024 - 13:38

Le Kremlin a dit mardi vouloir «comprendre» les propos du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Le président ukrainien avait ouvert la veille la porte à des pourparlers avec la Russie en assurant être favorable à la présence de Moscou à un prochain sommet de paix.

«Le premier sommet pour la paix n'était pas du tout un sommet pour la paix. Donc, visiblement, il faut d'abord comprendre ce qu'il (M. Zelensky) entend par là», a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, dans une interview à la chaîne Zvezda, diffusée mardi sur Telegram.
«Le premier sommet pour la paix n'était pas du tout un sommet pour la paix. Donc, visiblement, il faut d'abord comprendre ce qu'il (M. Zelensky) entend par là», a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, dans une interview à la chaîne Zvezda, diffusée mardi sur Telegram.
IMAGO/ITAR-TASS/ Sipa USA

«Le premier sommet pour la paix n'était pas du tout un sommet pour la paix. Donc, visiblement, il faut d'abord comprendre ce qu'il (M. Zelensky) entend par là», a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, dans une interview à la chaîne Zvezda, diffusée mardi sur Telegram.

Lundi, Volodymyr Zelensky a dit vouloir présenter en novembre un «plan» pour «une paix juste», après près de deux ans et demi d'un conflit à grande échelle qui a fait des centaines de milliers de victimes.

Une première, minimale

Dans la foulée, il a dit souhaiter un autre sommet sur la paix en Ukraine auquel Moscou pourra cette fois-ci participer: «Je pense que des représentants russes devraient participer à ce deuxième sommet», a-t-il annoncé.

La Russie occupe toujours près de 20% du territoire ukrainien et les perspectives d'un cessez-le-feu, voire d'une paix durable entre Kiev et Moscou, restent minimales à ce stade.

C'est la première fois toutefois, depuis l'attaque russe à grande échelle de février 2022, que Volodymyr Zelensky émet l'idée de discussions avec la Russie sans retrait russe préalable de son territoire.

Le Kremlin de son côté a exclu tous pourparlers de paix tant que l'Ukraine ne lui abandonnera pas les cinq régions dont Moscou revendique l'annexion et ne renoncera pas à son alliance avec l'Occident. De facto, il s'agirait d'une capitulation.