Jusqu'à fin 2023 Le mandat de Stoltenberg à la tête de l'Otan est prolongé d'un an

ATS

24.3.2022 - 15:30

Les dirigeants de l'Otan réunis en sommet extraordinaire à Bruxelles ont décidé jeudi de prolonger le mandat du Norvégien Jens Stoltenberg à la tête de l'Alliance jusqu'au 30 septembre 2023. Cette décision intervient en raison de la guerre en Ukraine, a annoncé ce dernier sur Twitter.

Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, donne une conférence de presse à l'issue d'un sommet extraordinaire de l'OTAN au siège de l'Alliance à Bruxelles, Belgique, le 24 mars 2022.
Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, donne une conférence de presse à l'issue d'un sommet extraordinaire de l'OTAN au siège de l'Alliance à Bruxelles, Belgique, le 24 mars 2022.
KEYSTONE

24.3.2022 - 15:30

«Je suis honoré par la décision des chefs d'État et de gouvernement de l'OTAN de prolonger mon mandat de secrétaire général jusqu'au 30 septembre 2023», a-t-il écrit. Initialement Jens Stoltenberg (63 ans) devait quitter son poste à l'automne pour prendre à la date du 1er décembre la tête de la banque centrale norvégienne, institution où il a été nommé en février.

Mais l'invasion russe de l'Ukraine il y a un mois est venue bousculer cet agenda. «Alors que nous sommes confrontés à la plus grande crise de sécurité depuis une génération, nous sommes unis pour maintenir notre Alliance forte et nos citoyens en sécurité», a ajouté Jens Stoltenberg sur Twitter après la décision des 30 pays membres de l'Otan de le reconduire pour une année supplémentaire.

À la tête de l'Otan depuis 2014

Le responsable social-démocrate dirige l'Alliance atlantique depuis octobre 2014. Auparavant il a été Premier ministre en Norvège en 2000-2001 puis de nouveau plus longuement entre 2005 et 2013.

Peu avant l'annonce de la décision de jeudi, l'actuel Premier ministre norvégien Jonas Gahr Store avait dit, en marge du sommet au siège bruxellois de l'Otan, soutenir la prolongation du mandat de M. Stoltenberg. Pour la Banque de Norvège, des solutions transitoires, avec un possible intérim de la vice-présidente à la tête de l'institution, sont à l'étude, selon le gouvernement norvégien.

ATS