Proche-Orient Le président américain reçoit son homologue israélien

ATS

29.6.2021 - 09:11

Le président américain Joe Biden a assuré lundi à son homologue israélien Reuven Rivlin que les Etats-Unis ne permettraient pas à l'Iran de développer l'arme nucléaire. Le chef d'Etat israélien a répondu qu'il était «très satisfait» des commentaires du démocrate américain.

Keystone-SDA

Le président Joe Biden rencontre le président israélien Reuven Rivlin dans le bureau ovale de la Maison Blanche à Washington, le lundi 28 juin 2021.
Le président Joe Biden rencontre le président israélien Reuven Rivlin dans le bureau ovale de la Maison Blanche à Washington, le lundi 28 juin 2021.
KEYSTONE

M. Biden, qui a reçu Reuven Rivlin à la Maison-Blanche, a également balayé des critiques venues du congrès, qui ont interrogé son autorité à ordonner des frappes contre des positions de milices pro-Iran à la frontière irako-syrienne. «J'ai cette autorité», a-t-il soutenu.

L'étroite relation entre Israël et les Etats-Unis a traversé une période difficile, quand M. Biden a remplacé Donald Trump à la tête des Etats-Unis en janvier. Mais la formation d'un nouveau gouvernement avec Naftali Bennett à sa tête, suite à la chute de l'allié de Donald Trump, Benyamin Netanyahou, a ouvert la voie à une réinitialisation des relations, ainsi qu'à une prochaine visite du nouveau premier ministre.

Régler les écarts de vue

Selon la porte-parole de la Maison-Blanche Jen Psaki, aucune date n'a été fixée au voyage de M. Bennett. «Le président a hâte de recevoir le premier ministre et ce sera bientôt», a-t-elle ajouté.

Dimanche, le nouveau chef de la diplomatie israélienne Yaïr Lapid avait exprimé à son homologue américain Antony Blinken «les fortes réserves» de l'Etat hébreu concernant les négociations pour relancer l'accord sur le nucléaire iranien. Mais il a également dit vouloir régler les écarts de vue avec Washington en coulisses, en rupture avec l'ex-premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.

«Nous pensons que ces différences [entre Israël et les Etats-Unis, ndlr] doivent être discutées dans des échanges directs et professionnels», a-t-il dit.