Nom de la MacédoineLes Grecs débattent de la Macédoine
ATS
23.1.2019 - 12:35
Le parlement grec a commencé mercredi matin à débattre sur l'accord sur le nouveau nom de la Macédoine, qu'il est appelé à entériner tard jeudi soir. Ce vieux litige empoisonne les relations entre les deux pays voisins depuis près de 30 ans.
Après avoir été ratifié par le parlement de Skopje il y a dix jours, l'accord gréco-macédonien du 17 juin qui rebaptise la petite république balkanique voisine en "République de Macédoine du Nord" doit être adopté par le parlement grec (la Vouli) pour entrer en vigueur. L'accord suscite l'opposition de toute une partie de la classe politique grecque.
Dès le début de l'assemblée plénière, mercredi matin, les débats ont été houleux. Dans une ultime tentative pour faire échouer le vote, le principal parti d'opposition, Nouvelle Démocratie, a proposé de voter une motion de défiance contre le gouvernement d'Alexis Tsipras mais la proposition n'a pas recueilli suffisamment de voix.
Face à l'Histoire
"Tous les députés vont se retrouver face à leur conscience- et bien sûr face à l'Histoire", a assuré le leader de la Nouvelle Démocratie, Kyriakos Mitsotakis . "Le parlement grec devrait déchirer cet accord et le jeter à la poubelle", a déclaré avec hargne le député du parti néo-nazi Ilias Kasidiaris.
Le porte-parole de la Nouvelle Démocratie, Nikos Dendias, a lui exigé du gouvernement d'avoir le texte final des changements constitutionnels passés par le parlement de Skopje et "non une copie internet de leur Constitution actuelle".
"L'accord de Prespes est un accord bénéfique sur le plan national et nous avons pris 110% de ce que nous avions demandé", a répliqué le ministre adjoint aux Affaires étrangères, Georges Katrougalos.
Divisions et démissions
Le litige sur la Macédoine voisine continue aussi de provoquer une onde de choc dans les rangs des partis centristes secoués par des démissions et exclusions. Deux députés du parti Potami ont annoncé leurs démissions en début de semaine, conduisant le parti centriste à perdre son groupe parlementaire.
Mardi soir, le parti "Kinal" qui regroupait depuis mars 2018 à la fois le parti socialiste et le petit parti "Dimar" (gauche démocratique) a aussi annoncé un divorce en son sein. Les élus et membres du Dimar en majorité pour l'accord de Prespes ont décidé de quitter cette alliance.
Le gouvernement Tsipras bénéficiera du vote des 145 députés de gauche de son parti Syriza. Il devrait obtenir le soutien d'élus indépendants et de députés du parti pro-européen Potami.
"D'après les dernières déclarations de députés et de certaines forces politiques, nous obtiendrons plus de 151 voix", avait jugé lundi le porte-parole du gouvernement Dimitris Tzanakopoulos.
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