Accord Les otages vont recevoir des médicaments «dans les prochains jours»

ATS

12.1.2024 - 20:40

Les otages retenus dans la bande de Gaza depuis l'attaque du Hamas en Israël vont recevoir des médicaments «dans les prochains jours» en vertu d'un accord négocié par l'entremise du Qatar, a annoncé vendredi le bureau du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Au moins un tiers des otages souffrent de maladies chroniques et nécessitent un traitement, selon un rapport publié mardi par un collectif des familles d'otages (archives).
Au moins un tiers des otages souffrent de maladies chroniques et nécessitent un traitement, selon un rapport publié mardi par un collectif des familles d'otages (archives).
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Sur les 250 otages enlevés dans le sud d'Israël lors de l'attaque menée par les commandos du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre, 132 manquent à l'appel, dont 25 sont morts sans que leurs corps n'aient été restitués, selon les autorités israéliennes.

Un diplomate au fait des négociations menées avec le Qatar a indiqué que «les deux parties», Israël et le mouvement islamiste palestinien au pouvoir dans la bande de Gaza, «ont manifesté leur volonté que soit autorisée la livraison de médicaments».

«Les médiateurs sont désormais en train de finaliser les détails» sur le type et les quantités de médicaments nécessaires ainsi que sur les conditions de leur acheminement, selon cette source. «La logistique de la livraison est en train d'être discutée», a-t-elle poursuivi.

De son côté, une source proche du Hamas a confirmé à l'AFP la tenue de pourparlers sur l'entrée de médicaments mais pas leur conclusion.

Une centaine d'otages avaient été relâchés lors d'une trêve dans les combats, fin novembre, contre la libération par Israël de prisonniers palestiniens, un échange déjà négocié par l'entremise du Qatar.

Au moins un tiers des otages souffrent de maladies chroniques et nécessitent un traitement, selon un rapport publié mardi par un collectif des familles d'otages, «Bring them home now» ("Ramenez-les maintenant à la maison").

«Beaucoup d'autres ont été blessés» lors de leur enlèvement et nécessitent des soins, et d'autres souffrent de pathologies liées aux conditions de captivité, selon le collectif.