Flambée épidémiqueLes USA disent à des membres de leur consulat de quitter Shanghai
ATS
12.4.2022 - 08:43
Les Etats-Unis ont ordonné aux employés non-essentiels de leur consulat à Shanghai de quitter la ville, sur fond de flambée épidémique et de strictes mesures de confinement dans la métropole, a indiqué mardi l'ambassade américaine.
Keystone-SDA
12.04.2022, 08:43
ATS
La capitale économique chinoise affronte sa plus forte poussée de cas depuis le début de la pandémie. Les autorités ont confiné la quasi-totalité des 25 millions d'habitants et placent les personnes testées positives dans des centres de quarantaine.
C'est dans ce contexte que le département d'Etat américain a «ordonné le départ (de son personnel) en raison de l'épidémie de Covid-19 en cours», a affirmé un porte-parole de l'ambassade des Etats-Unis dans un communiqué.
Les diplomates américains ont par ailleurs informé les autorités chinoises «de leurs préoccupations concernant la sécurité et le bien-être des citoyens américains», précise le texte.
La Chine est l'un des derniers pays au monde à appliquer une stricte stratégie zéro Covid. Elle consiste en plusieurs mesures: confinements dès l'apparition de quelques cas, séparation des personnes testées positives avec le reste de la population, visas délivrés au compte-goutte, quarantaine à l'arrivée sur le territoire ou encore traçage des déplacements.
Plus de 23'000 cas
Le ministère chinois de la Santé a fait état mardi de plus de 23'000 nouveaux cas positifs à Shanghai. La quasi-totalité de ses 25 millions d'habitants sont toujours confinés chez eux, avec pour certains des difficultés à récupérer de la nourriture.
Un grand nombre de personnes testées positives ont également été placées à l'isolement dans de grands centres de quarantaine installés dans des halls d'exposition ou des structures préfabriquées.
La semaine dernière, l'ambassade des Etats-Unis avait déjà indiqué «autoriser» les employés non-essentiels du consulat à quitter Shanghai. Elle avait également estimé que les citoyens américains risquaient d'être confrontés à une «application arbitraire» des restrictions anti-Covid.