Attaques du HamasLes Vingt-Sept soulignent «le droit d'Israël à se défendre»
ATS
15.10.2023 - 19:28
Les dirigeants des 27 pays de l'Union européenne ont souligné «le droit d'Israël à se défendre conformément au droit humanitaire et international face aux attaques violentes et indiscriminées» du Hamas, dans un communiqué commun publié dimanche.
Keystone-SDA
15.10.2023, 19:28
ATS
«Nous réaffirmons l'importance de la fourniture d'une aide humanitaire d'urgence et sommes prêts à continuer à soutenir les civils qui en ont le plus besoin à Gaza, en coordination avec nos partenaires, en veillant à ce que cette aide ne soit pas détournée par des organisations terroristes. Il est essentiel d'empêcher une escalade régionale», ajoutent-ils.
Le communiqué, qui «définit la position commune de l'UE sur la situation au Moyen-Orient», a été adopté deux jours avant une réunion des Vingt-Sept par visioconférence, convoquée en urgence sur ce sujet par le président du Conseil européen Charles Michel.
«L'Union européenne condamne avec la plus grande fermeté le Hamas et ses attaques terroristes brutales et indiscriminées à travers Israël, et déplore profondément les pertes de vies humaines. Rien ne peut justifier le terrorisme. Nous insistons fortement sur le droit d'Israël à se défendre, conformément au droit humanitaire et international», indique le texte.
Protéger les civils
«Nous réitérons l'importance d'assurer la protection de tous les civils à tout moment, conformément au droit international humanitaire», poursuivent les Vingt-Sept, qui appellent aussi le Hamas à «libérer immédiatement tous les otages sans condition préalable».
Les dirigeants disent «rester attachés à une paix durable fondée sur la solution à deux États, en redoublant d'efforts dans le cadre du processus de paix au Moyen-Orient», et soulignent «la nécessité de s'engager largement avec les autorités palestiniennes légitimes ainsi qu'avec les partenaires régionaux et internationaux qui pourraient avoir un rôle positif à jouer dans la prévention d'une nouvelle escalade».
Cette position commune est publiée deux jours après une visite en Israël de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, qui a suscité des critiques de la part de diplomates et de députés européens.