Elle reste quand même en prison Les poursuites contre l'ex-présidente bolivienne ont été levées

ATS

18.10.2024 - 08:29

Un tribunal de La Paz a levé jeudi les poursuites intentées contre l'ancienne présidente de la Bolivie Jeanine Añez pour tentative de coup d'Etat contre l'ancien président Evo Morales en 2019, a annoncé son avocat. Elle doit toutefois continuer à purger une peine de 10 ans de prison.

L'ex-présidente de droite a été condamnée en 2022 à 10 ans de prison prononcée pour «manquement au devoir» et «décisions contraires à la constitution et aux lois» lors de son accession au pouvoir en novembre 2019. Elle était devenue présidente par intérim à la fin 2019, deux jours après la démission d'Evo Morales (2006-2019) qui briguait un quatrième mandat.
L'ex-présidente de droite a été condamnée en 2022 à 10 ans de prison prononcée pour «manquement au devoir» et «décisions contraires à la constitution et aux lois» lors de son accession au pouvoir en novembre 2019. Elle était devenue présidente par intérim à la fin 2019, deux jours après la démission d'Evo Morales (2006-2019) qui briguait un quatrième mandat.
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«L'ancienne présidente a été retirée de la procédure» qui la visait aux côtés d'autres responsables, a annoncé le défenseur. Les poursuites sont, en revanche, maintenues pour les autres accusés dans ce dossier, à savoir l'ancien gouverneur de l'Etat de Santa Cruz, Luis Fernando Camacho, et six autres personnes, dont d'anciens ministres et d'anciens officiers, dont le procès pourrait durer plusieurs mois.

L'ex-présidente de droite a été condamnée en 2022 à 10 ans de prison prononcée pour «manquement au devoir» et «décisions contraires à la constitution et aux lois» lors de son accession au pouvoir en novembre 2019. Elle était devenue présidente par intérim à la fin 2019, deux jours après la démission d'Evo Morales (2006-2019) qui briguait un quatrième mandat.

Deuxième vice-présidente du Sénat

Face à la confusion qui avait entouré les résultats le donnant vainqueur, l'opposition avait crié à la fraude. Une explosion de violence avait suivi le scrutin, finalement annulé, et M. Morales avait fui en exil.

Deuxième vice-présidente du Sénat, Mme Añez avait pris ses fonctions à la faveur de la vacance de pouvoir provoquée par les démissions en chaîne de M. Morales et de ses successeurs constitutionnels. Le tribunal constitutionnel avait validé son élection.

Evo Morales, premier chef de l'Etat indigène en Bolivie, avait dénoncé «le coup d'Etat le plus astucieux et le plus odieux de l'histoire».

Après un peu moins d'un an au pouvoir, face à la victoire à la présidentielle du candidat de gauche et dauphin d'Evo Morales, Luis Arce, elle avait reconnu la défaite de son camp et cédé le pouvoir.