Migrations Libération de Carola Rackete confirmée

ATS

17.1.2020 - 15:38

La Cour de Cassation italienne a confirmé la validité de la libération en juillet de Carola Rackete, la capitaine allemande du navire humanitaire Sea-Watch 3, qui avait accosté de force à Lampedusa avec 40 migrants à bord (archives).
La Cour de Cassation italienne a confirmé la validité de la libération en juillet de Carola Rackete, la capitaine allemande du navire humanitaire Sea-Watch 3, qui avait accosté de force à Lampedusa avec 40 migrants à bord (archives).
Source: KEYSTONE/AP ANSA/PASQUALE CLAUDIO MONTANA LAMPO

La Cour de Cassation italienne a confirmé vendredi la validité de la libération en juillet de Carola Rackete, la capitaine allemande du navire humanitaire Sea-Watch 3, qui avait accosté de force dans la petite île de Lampedusa avec 40 migrants à bord.

En rejetant le recours que le parquet avait formé à la suite de la libération de Carola Rackete, la cour a pris une décision «cohérente d'un point de vue institutionnel et juridique», a déclaré son avocat Alessandro Gamberini, exprimant sa «grande satisfaction», selon l'agence AGI. La cour doit déposer ses motivations dans un délai de 30 jours.

La jeune Allemande avait accosté de force fin juin dans la petite île de Lampedusa et elle avait été accusée d'avoir tenté une manoeuvre dangereuse contre la vedette des douanes qui voulait l'empêcher d'entrer au port.

Elle a fait simplement son devoir

Elle avait été placés aux arrêts domiciliaires et présentée à un juge début juillet qui avait décidé de la libérer estimant que la jeune femme avait fait simplement son devoir en sauvant des vies humaines.

«La Cour suprême italienne a confirmé aujourd'hui que je n'aurais pas dû être arrêtée en juin pour avoir sauvé des vies. C'est un verdict important pour toutes les personnes qui portent secours en mer. Personne ne devrait être poursuivi pour avoir aidé des personnes dans le besoin», a réagi Carola sur Twitter.

Matteo Salvini, chef de la Ligue (extrême droite) et ministre de l'Intérieur à l'époque des faits, a en revanche qualifié de «honte» cette décision de la Cour de cassation.

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