Crise en IndeLondres envoie des équipements médicaux d'urgence
ATS
25.4.2021 - 18:38
Le gouvernement britannique a annoncé dimanche dans un communiqué envoyer plus de 600 pièces d'équipements médicaux d'urgence vers l'Inde. Les contaminations et les décès dus à l'épidémie de coronavirus y atteignent des sommets.
«Des équipements médicaux vitaux, dont des centaines de concentrateurs d'oxygène et des respirateurs, sont maintenant en route du Royaume-Uni vers l'Inde», a déclaré le Premier ministre britannique Boris Johnson, afin de «soutenir les efforts visant à prévenir de tragiques pertes de vies humaines à cause de ce terrible virus».
À la suite de discussions avec le gouvernement indien, «le premier envoi de matériel quittera le Royaume-Uni dimanche et devrait arriver à New Delhi aux premières heures mardi matin», a indiqué le communiqué.
Une aide «indispensable»
«Cette première livraison d'équipements permettant de sauver des vies apportera une aide indispensable» face aux «scènes déchirantes en Inde», a estimé le ministre de la Santé Matt Hancock, appelant les gouvernements des différents pays à «s'unir et vaincre ensemble cette terrible maladie».
D'autres livraisons devraient suivre dans le courant de la semaine, est-il précisé dans le communiqué. Au total, neuf cargaisons aériennes contenant 495 concentrateurs d'oxygène et 140 ventilateurs seront envoyées.
Boris Johnson devait initialement se rendre dans le pays dimanche. Mais cette visite de trois jours a été reportée en raison de l'aggravation de la situation sanitaire.
Aide de l'UE
Plus tôt dans la journée, l'UE a aussi promis de fournir une «assistance» à l'Inde, via son Mécanisme européen de protection civile. La chancelière allemande Angela Merkel a aussi annoncé que son gouvernement se préparait à fournir une aide d'urgence, sans donner de détails sur son contenu.
L'Inde, qui compte 1,3 milliard d'habitants, est en proie à une nouvelle flambée de contaminations par le Covid-19. Dimanche, elle a recensé sur 24 heures près de 350'000 cas et 2.767 décès supplémentaires.
Son système de santé craque sous le flot des malades, qui font face à un manque de lits d'hôpitaux, de réserves d'oxygène et de médicaments vitaux.