«Groupe de la paix» Lula se veut médiateur dans le conflit russo-ukrainien

ATS

24.2.2023 - 20:52

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a réaffirmé vendredi son intention de former un groupe de pays qui oeuvrerait à des négociations de paix entre la Russie et l'Ukraine, un an jour pour jour après le début du conflit.

Le président brésilien nouvellement élu Luiz Inacio Lula da Silva veut rassembler un groupe de pays afin d'oeuvrer pour la paix en Ukraine.
Le président brésilien nouvellement élu Luiz Inacio Lula da Silva veut rassembler un groupe de pays afin d'oeuvrer pour la paix en Ukraine.
ATS

24.2.2023 - 20:52

«Il est urgent qu'un groupe de pays non impliqués dans le conflit assume la responsabilité de rétablir la paix», a tweeté le chef de l'Etat de 77 ans.

Lula avait déjà évoqué cette idée de «groupe de la paix» à l'issue d'une rencontre avec le chancelier allemand Olaf Scholz, le 30 janvier à Brasilia.

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Galouzine, a assuré jeudi que Moscou étudiait cette proposition.

«Nous avons pris note des déclarations du président brésilien sur une possible médiation pour trouver des façons d'éviter une escalade en Ukraine», a déclaré le vice-ministre dans un entretien avec l'agence de presse russe TASS.

«Nous examinons ces initiatives, notamment du fait de la position équilibrée du Brésil», a-t-il ajouté.

Pas de plan

Lula a récemment refusé l'envoi de munitions en Ukraine, estimant que le Brésil était «un pays de paix».

L'an dernier, il avait été critiqué pour avoir dit au magazine Time que le président ukrainien Volodymyr Zelensky était «autant responsable» du conflit que son homologue russe Vladimir Poutine.

Le ministre brésilien des Affaires étrangères Mauro Vieira a assuré vendredi dans une tribune parue dans le quotidien Estado de S.Paulo que le Brésil n'avait pas de «solution toute prête» mais qu'il était «ouvert au dialogue avec les pays disposés à trouver un accord» pour mettre fin aux combats en Ukraine.

Le Brésil participe en tant qu'observateur au deuxième exercice naval impliquant l'Afrique du Sud, la Chine et la Russie, entamé mercredi au large de Durban, le plus grand port d'Afrique australe sur l'océan Indien, et de Richards Bay, à quelque 180 km plus au nord.

ATS