Brégançon Macron réunit depuis Brégançon un sommet virtuel sur le terrorisme en ligne

AFP

14.5.2021 - 13:07

Emmanuel Macron passe le week-end au Fort de Brégançon (Var), d'où il réunira vendredi soir en visioconférence les leaders signataires de «l'appel de Christchurch» contre les contenus terroristes et extrémistes en ligne, a indiqué l'Elysée, confirmant des informations de Nice-Matin et Var-Matin.

La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern et Emmanuel Macron le 15 mai 2019 à l'Elysée pour lancer l'"appel de Christchurch"
La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern et Emmanuel Macron le 15 mai 2019 à l'Elysée pour lancer l'"appel de Christchurch"
POOL/AFP/Archives

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Emmanuel Macron passe le week-end au Fort de Brégançon (Var), d'où il réunira vendredi soir en visioconférence les leaders signataires de «l'appel de Christchurch» contre les contenus terroristes et extrémistes en ligne, a indiqué l'Elysée, confirmant des informations de Nice-Matin et Var-Matin.

Avec la Première ministre de Nouvelle-Zélande Jacinda Ardern, il «fera le point sur les avancées réalisées» pour obtenir des plateformes numériques le blocage de ces contenus, deux ans après le massacre de Christchurch (Nouvelle-Zélande) du 15 mars 2019.

L'"appel de Christchurch» avait été lancé le 15 mai 2019 par les deux dirigeants après ce massacre qui avait fait 51 morts dans deux mosquées. Équipé d'une caméra, le tueur avait filmé ses meurtres en direct, dont les images avaient été partagées sur internet et largement diffusées.

Ce mouvement qui vise à empêcher la diffusion d'images ou de contenus produits par les groupes terroristes lors d'attentats a notamment débouché sur une réforme du Forum mondial d'internet contre le terrorisme (GIFCT), initialement fondé par Facebook, Microsoft, Twitter et YouTube, et désormais devenu un lieu d'échange entre gouvernements et acteurs de l'internet pour bloquer la diffusion de contenus terroristes.

Vendredi dernier, les Etats-Unis ont annoncé se joindre à ce mouvement auquel Donald Trump avait refusé de s'associer.

Selon l'Elysée, cette initiative implique désormais 52 Etats, la Commission européenne, dix grandes entreprises et plateformes de l'internet mondial et plusieurs dizaines d'associations de la société civile.