Ukraine Macron reparle à Poutine, redemande un cessez-le-feu, en vain

ATS

22.3.2022 - 21:29

Le président français Emmanuel Macron s'est de nouveau entretenu mardi pendant une heure avec Vladimir Poutine, a annoncé l'Elysée, sans que se dégage un accord pour le cessez-le-feu réclamé par le président français.

22.3.2022 - 21:29

Image d'illustration  
Image d'illustration  
KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON

Pour son huitième coup de fil avec le dirigeant russe depuis le début de l'invasion de l'Ukraine le 24 février, «il n'y a pour l'heure pas d'accord mais le président (Macron) reste convaincu de la nécessité de poursuivre ses efforts», explique la présidence française.

«Il n'y a pas d'autre issue qu'un cessez-le-feu et des négociations de bonne foi entre la Russie et l'Ukraine. Le président de la République se tient au côté de l'Ukraine», ajoute l'Elysée.

Le Kremlin s'est contenté d'indiquer que cet entretien avait eu lieu «à l'initiative de la partie française» et avait porté sur «la situation en Ukraine, dont les négociations en cours» entre les représentants russes et ukrainiens.

Lors de leur précédent entretien, le 18 mars, le président français avait exprimé sa «préoccupation extrême» concernant la situation à Marioupol, bombardée par l'armée russe, et réclamé «la levée du siège».

«Inacceptable agression»

Ce mardi, dans une vidéo devant le Forum humanitaire européen de Bruxelles, Emmanuel Macron a par ailleurs dénoncé l'usage par la Russie «d'armes explosives dans des zones densément peuplées», estimant que «tout, dans l'agression de l'Ukraine par la Russie, est inacceptable».

Le président français a aussi de nouveau téléphoné mardi à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, qu'il a appelé très régulièrement depuis le 24 février pour l'assurer de son soutien.

Le président ukrainien, qui réclame à Vladimir Poutine des négociations directes, doit intervenir par vidéo mercredi à 15h00 devant les députés et sénateurs français pour leur demander leur appui, après avoir fait de même ces derniers jours devant les élus italiens, américains, canadiens, britanniques, allemands et israéliens. Il a aussi appelé lundi l'UE à cesser tout commerce avec la Russie.

ATS