L'ex-président russe «L'opération se poursuivra jusqu'à la destruction complète du régime nazi de Kiev»

ATS

30.9.2023 - 16:32

L'ex-président russe Dmitri Medvedev a juré que la Russie capturera plus de territoires en Ukraine, un an après l'annexion revendiquée de quatre régions ukrainiennes. Vladimir Poutine a évoqué l'accomplissement du projet impérial de «Nouvelle-Russie».

L'ex-président russe Dmitri Medvedev a juré samedi que la Russie n'allait pas en rester là.
L'ex-président russe Dmitri Medvedev a juré samedi que la Russie n'allait pas en rester là.
ATS

Keystone-SDA

«L'opération militaire spéciale (en Ukraine) se poursuivra jusqu'à la destruction complète du régime nazi de Kiev et la libération des mains de l'ennemi de territoires originellement russes», a écrit sur Telegram M. Medvedev.

«La victoire sera à nous. Et davantage de nouvelles régions intègreront la Russie», a poursuivi l'actuel numéro deux du Conseil de sécurité russe et partisan zélé de l'attaque du Kremlin en Ukraine.

Régénérescence

Pour sa part, le président russe, Vladimir Poutine, a promis «une régénérescence et un développement socio-économique» des régions annexées en Ukraine, dans un discours filmé diffusé samedi par le Kremlin.

«En défendant nos concitoyens dans le Donbass et en Nouvelle-Russie (projet impérial d'intégration par Moscou du sud et l'est de l'Ukraine, ndlr), nous défendons la Russie elle-même et combattons pour notre patrie, notre souveraineté, pour nos valeurs spirituelles et notre unité», a assuré M. Poutine.

Fin septembre 2022, après l'organisation de «référendums» jugés fictifs par Kiev et l'Occident, Vladimir Poutine avait entériné l'annexion des régions ukrainiennes de Donetsk et Lougansk (est), ainsi que celles de Zaporijjia et de Kherson (sud).

Ces annexions ont déclenché de fermes condamnations de l'Ukraine et de ses soutiens occidentaux, qui les jugent «illégales».

Le 30 septembre a été décrété par Vladimir Poutine «jour de la réunification». Mais la Russie ne contrôle ces régions que partiellement et fait face à une contre-offensive de l'Ukraine, qui cherche à les reprendre.