«Faire à Bruxelles ce que nous avons fait à Rome»Meloni: le scrutin européen,«tournant»» pour une Europe à droite toute
ATS
1.6.2024 - 20:13
La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni a présenté les prochaines élections européennes comme un «tournant» pour mettre l'Union européenne à l'heure de l'extrême droite. Cela lors du dernier rassemblement de campagne de son parti à Rome.
01.06.2024, 20:13
01.06.2024, 20:58
ATS
«Nous avons un objectif clair, nous voulons faire à Bruxelles ce que nous avons fait à Rome», a déclaré Mme Meloni, dont le parti post-fasciste Fratelli d'Italia a triomphé lors des législatives de septembre 2022.
Elle a affirmé vouloir «construire un gouvernement de droite en Europe également et renvoyer définitivement dans l'opposition la gauche qui a fait tant de mal à notre continent au cours de toutes ces années».
«Référendum entre deux visions opposées»
«Nous sommes à un tournant et c'est comme s'il s'agissait d'une sorte de référendum entre deux visions opposées de l'Europe», a-t-elle déclaré à des milliers de partisans massés sur la Piazza del Popolo dans le centre de Rome.
L'Union européenne «doit être un partenaire des États-nations et non une superstructure qui les étouffe», a-t-elle lancé, dans un discours d'une heure devant une banderole proclamant «Avec Giorgia, l'Italie change l'Europe».
«Enfer pour ceux qui font des affaires»
Elle a accusé l'UE de trop se concentrer sur la réglementation, en particulier sur les questions écologiques, et de devenir un «paradis pour les bureaucrates» et un «enfer pour ceux qui font des affaires».
Les sondages prédisent une poussée des partis d'extrême droite européens, même si les partis traditionnels devraient rester en tête au Parlement européen.
Mme Meloni y est la cheffe de file de l'un des deux groupes d'extrême droite, celui des Conservateurs et Réformistes européens (ECR).
Le Rassemblement national français fait partie du second, Identité et Démocratie (ID) dont a récemment été exclu l'AfD allemand à la suite d'une série de scandales impliquant l'un de ses dirigeants, Maximilian Krah, notamment soupçonné de proximité avec la Russie et la Chine.