Crise migratoire au Bélarus Merkel demande à Poutine d'intervenir

ATS

10.11.2021 - 12:16

La chancelière allemande Angela Merkel a demandé au président russe Vladimir Poutine «d'agir» contre «l'instrumentalisation» des migrants par le régime du Bélarus, a indiqué mercredi son porte-parole Steffen Seibert.

Lors d'un entretien téléphonique, la chancelière sortante a jugé «inacceptable et inhumaine l'instrumentalisation des migrants» à la frontière entre la Pologne et le Bélarus où des milliers d'entre eux sont pris au piège, selon un tweet du porte-parole. (archives)
Lors d'un entretien téléphonique, la chancelière sortante a jugé «inacceptable et inhumaine l'instrumentalisation des migrants» à la frontière entre la Pologne et le Bélarus où des milliers d'entre eux sont pris au piège, selon un tweet du porte-parole. (archives)
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Lors d'un entretien téléphonique, la chancelière sortante a jugé «inacceptable et inhumaine l'instrumentalisation des migrants» à la frontière entre la Pologne et le Bélarus où des milliers d'entre eux sont pris au piège, selon un tweet du porte-parole.

Le chef de la diplomatie Heiko Maas s'était auparavant déclaré favorable à de nouvelles sanctions de l'Union européenne contre le Bélarus, accusant le président Alexandre Loukachenko d'exploiter «sans scrupule» les migrants en les envoyant à la frontière polonaise.

Des milliers de migrants désespérés sont massés par un froid glacial à la frontière entre le Belarus et la Pologne, Varsovie accusant la Russie et le Belarus de les utiliser pour déstabiliser l'Union européenne. Mardi, le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, a carrément accusé le président russe d'être le «commanditaire» de la vague de migrants.

Le Kremlin a jugé mercredi «inacceptable» d'être considéré comme responsable de cette situation.

Les Européens accusent depuis des mois Alexandre Loukachenko de nourrir la crise en délivrant des visas à des migrants pour se venger des sanctions européennes prises à l'encontre de son pays pour sa répression de l'opposition depuis la présidentielle de 2020.