Péninsule coréenne Mystérieux opposants à Pyongyang en pause

ATS

28.3.2019 - 10:35

Le mystérieux groupe d'opposants s'est signalé par un raid visant l'ambassade nord-coréenne à Madrid (archives).
Le mystérieux groupe d'opposants s'est signalé par un raid visant l'ambassade nord-coréenne à Madrid (archives).
Source: KEYSTONE/EPA EFE/VICTOR LERENA

Un mystérieux groupe d'opposants à Pyongyang soupçonné d'être derrière l'attaque contre l'ambassade de Corée du Nord en Espagne a annoncé la suspension provisoire de ses opérations. Il a critiqué l'intérêt médiatique et promis de «plus grandes choses à venir».

Le groupe Défense civile Cheollima (DCC) a revendiqué cette semaine le raid visant l'ambassade nord-coréenne à Madrid, expliquant vouloir mettre en lumière les activités «illégales» des représentations diplomatiques de Pyongyang à l'étranger.

Après des semaines de mutisme total, un juge d'instruction espagnol a dévoilé cette semaine une série d'informations sur cet assaut et le commando l'ayant perpétré, dont plusieurs membres font l'objet d'un mandat d'arrêt international. Son chef présumé est un certain Adrian Hong Chang, de nationalité mexicaine mais résidant aux Etats-Unis.

Renverser Kim Jong Un

«Nous sommes un groupe de transfuges qui se sont rassemblés avec des compatriotes du monde entier», explique jeudi la DCC dans un communiqué publié sur son site internet. Divers préparatifs pour renverser le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un sont en cours mais ils ont été entravés par le brouhaha médiatique, ajoute-t-il.

«Les activités des membres ont été suspendues provisoirement. Les médias doivent s'abstenir de mettre leur nez dans les affaires de notre groupe et de nos membres. De plus grandes choses nous attendent», prévient le communiqué.

Ce dernier ne fournit aucune indication sur la localisation géographique du groupe. Mais il ne collabore pas avec les Nord-Coréens ayant fait défection en Corée du Sud pour «de strictes raisons de sécurité», souligne le communiqué.

Les informations sur la Défense civile Cheollima (DCC) sont rares. Certains spéculent cependant sur ses liens éventuels avec les services de renseignement sud-coréens.

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