Péninsule coréenneNouveaux tirs de missiles nord-coréens
ATS
2.10.2019 - 06:53
La Corée du Nord a tiré mercredi de nouveaux missiles en direction de la mer du Japon, au lendemain de l'annonce de la tenue de discussions avec Washington. L'un d'eux semble être tombé dans la zone économique exclusive du Japon, suscitant la colère de Tokyo.
L'état-major sud-coréen a indiqué qu'un missile a parcouru 450 km en direction de la mer du Japon, volant à une altitude maximale de 910 km. Ce missile «pourrait être un Pukguksong-1», c'est-à-dire un missile mer-sol balistique (SLBM), lancé à partir d'un sous-marin et actuellement développé par la Corée du Nord, selon la même source.
«De tels actes [...] n'aident pas à apaiser les tensions dans la péninsule coréenne et nous l'exhortons une nouvelle fois à y mettre fin immédiatement», a ajouté l'armée sud-coréenne.
Le Pukguksong-1 est un SLBM dont le premier essai réussi remonte au 24 août 2016. Il avait volé sur 500 km en direction du Japon, ce qui avait conduit le leader nord-coréen Kim Jong-un à affirmer que le territoire continental américain était désormais à portée d'un sous-marin croisant dans le Pacifique.
Abe condamne fermement
Les États-Unis ont déclaré surveiller la situation dans la péninsule coréenne.
«Vers 07h10 [00h10 en Suisse, ndlr], deux projectiles ont été lancés depuis la côte orientale de la Corée du Nord», a indiqué de son côté le secrétaire général du gouvernement japonais. Selon lui, l'un des projectiles semble être tombé dans la zone économique exclusive du Japon.
Cet espace maritime situé entre les eaux territoriales et internationales représente une superficie de plus de 4 millions de km2, tout autour de l'archipel.
Le premier ministre japonais Shinzo Abe a condamné ce «tir de missiles balistiques qui viole les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU». «Nous protestons fermement et les condamnons fermement», a-t-il ajouté.
Ces tirs interviennent au lendemain de l'annonce par Pyongyang de la tenue samedi de discussions de travail sur le nucléaire avec Washington, qui devraient relancer le processus diplomatique huit mois après l'échec du sommet de Hanoï.
Les deux parties ont accepté d'avoir des «contacts préliminaires» le 4 octobre et des discussions de travail le lendemain, a annoncé mardi la vice-ministre nord-coréenne des affaires étrangères, sans préciser le lieu des discussions.
Négociations au point mort
Quelques heures plus tard, la porte-parole du département d'Etat américain a confirmé la tenue de discussions «au cours de la semaine qui vient», sans livrer plus de détails.
Les négociations sur le nucléaire nord-coréen sont au point mort depuis le fiasco du deuxième sommet entre le président américain Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, en février à Hanoï.
Les deux hommes s'étaient de nouveau rencontrés en juin à la frontière dans la zone démilitarisée (DMZ), qui sépare les deux Etats depuis la fin de la guerre de Corée (1950-1953). Cette brève entrevue avait débouché sur la décision de relancer les discussions sur le programme nucléaire de Pyongyang, un peu plus d'un an après le premier sommet Trump-Kim à Singapour.
Cependant, ces négociations n'ont toujours pas repris, le Nord ayant notamment été échaudé par le refus américain d'annuler des manoeuvres militaires conjointes avec Séoul cet été.
Pyongyang a multiplié depuis juillet des tirs de missiles de courte portée, qualifiés de «provocations» par des responsables américains, même si Donald Trump s'est montré nettement plus conciliant.
Des blindés de luxe sur rails: les trains des dictateurs nord-coréens
Lorsque Kim Jong-un monte à bord de la «bête verte», il est assuré d’arriver en grande pompe: en Corée du Nord, la dynastie dictatoriale des Kim a un faible pour les voyages sur les rails.
Photo: Keystone
Les trains privés des Kim sont des palaces de luxe sur rails ; leur intérieur sophistiqué offre toutes les commodités dont un dictateur en voyage a besoin.
Photo: Keystone
En revanche, ces trains luxueux ne pulvérisent pas les records de vitesse. En raison de leur blindage lourd, ils sillonnent les terres à une vitesse maximale de 60 km/h.
Photo: Keystone
Kim Jong-il, le père de l’actuel dirigeant nord-coréen, souffrait d’une peur extrême de l’avion et voyageait donc principalement en train. Il aurait eu six trains privés constitués de 90 wagons blindés.
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La paranoïa a toujours accompagné Kim Jong-il: ici, on le voit dans la cabine de conduite vérifier le bon fonctionnement de sa forteresse sur roues.
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Lors d’un voyage de Kim Jong-il en Russie, les habitants ont eu l’interdiction de s’approcher des gares.
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Comble de l’ironie, Kim Jong-il est décédé en 2011… à bord d’un train. Son peuple a salué sa mémoire lors d’une minute de silence nationale, comme le veut le protocole.
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Kim Jong-il (à gauche) a hérité de cette préférence pour le train de son père Kim Il-sung, le fondateur de la Corée du Nord, dès le berceau.
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Kim Il-sung fut le plus grand voyageur de la dynastie dictatoriale: il a même effectué un voyage en train jusqu'en RDA.
Photo: Keystone
Le dirigeant nord-coréen actuel, Kim Jong-un, se contente d’opérations de propagande, parfois même dans un métro flambant neuf.
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