Pourparlers en cours «Le monde entier attend de bonnes nouvelles de votre part»

ATS

29.3.2022 - 10:03

Des pourparlers entre les délégations russe et ukrainienne à Istanbul ont commencé mardi peu après 10h30 (07H30 GMT), a rapporté l'agence officielle turque Anadolu. Pour Istanbul, «les 2 parties ont des préoccupations légitimes».

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé les belligérants à "mettre un terme à cette tragédie" que constitue l'invasion de l'Ukraine par la Russie depuis le 24 février.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé les belligérants à "mettre un terme à cette tragédie" que constitue l'invasion de l'Ukraine par la Russie depuis le 24 février.
ATS

Keystone-SDA

C'est la première fois que les délégations des deux pays, arrivées la veille en Turquie, se retrouvent en présence après plusieurs rounds de pourparlers en visioconférence.

Les négociateurs avaient été accueillis par le président turc Recep Tayyip Erdogan qui les a appelés à «mettre un terme à cette tragédie» que constitue l'invasion de l'Ukraine par la Russie depuis le 24 février.

Les pourparlers se tiennent dans le palais de Dolmabahçe à Istanbul, dernière résidence sur le Bosphore des sultans et ultime centre administratif de l'Empire ottoman, où la présidence turque dispose de bureaux.

«Pas d'intérêt à l'extension du conflit»

«Les deux parties ont des préoccupations légitimes, il est possible de parvenir à une solution acceptable pour la communauté internationale», a estimé le chef de l'Etat turc.

«C'est aux deux parties de mettre un terme à cette tragédie», a-t-il insisté, estimant que «l'extension du conflit n'est dans l'intérêt de personne» alors que dix millions de civils ont dû quitter leur foyer. «Le monde entier attend de bonnes nouvelles de votre part», a-t-il encore dit.

La Turquie avait accueilli le 10 mars à Antalya (sud) la première rencontre entre les ministres des Affaires étrangères russe et ukrainien depuis le début de l'invasion russe le 24 février. Cette réunion n'avait pas permis de parvenir à cessez-le-feu ni de marquer d'autre avancée.

Evacuation humanitaire pour Marioupol

La Turquie, riveraine des deux belligérants sur la Mer Noire, veille depuis le début de la crise puis des hostilités à ménager ses relations avec les deux parties et s'est efforcée de faciliter une médiation dès le début.

Elle est également impliquée, avec la France et la Grèce, dans la négociation d'une évacuation humanitaire pour les milliers de civils pris au piège dans la ville assiégée par les forces de russes de Marioupol.