Coronavirus Pandémie: le Mouvement de la Croix-Rouge veut près de 2,8 milliards

Le Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a besoin de davantage de fonds pour lutter contre les inégalités «persistantes» dans le monde dans la réponse à la pandémie. Il a révisé mercredi son appel depuis Genève et demande près de 2,8 milliards de francs.

Keystone-SDA, sn, ats

24.03.2021, 15:02

24.03.2021, 15:14

ATS

Les conséquences de la pandémie ne sont pas les mêmes selon les régions. Notamment en termes de vulnérabilités et du dispositif pour faire face au coronavirus. Selon une analyse publiée mercredi, le nombre de tests par habitant est environ 48 fois plus important dans les pays sans crise humanitaire que dans ceux qui font face à une situation «grave» ou «très grave». Le traçage des contacts est lui plus de trois fois plus élevé.

Au total, parmi les doses de vaccins administrées, moins de 2% ont été utilisées dans une trentaine de pays où la situation humanitaire est difficile ou très difficile. La Fédération internationale des sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a lancé récemment un plan pour aider à immuniser 500 millions de personnes d'ici décembre.

«Les personnes dans des environnements vulnérables sont davantage exposées» aux infections et sont plus nombreuses aussi parmi ceux qui succombent, affirme son secrétaire général Jagan Chapagain. De même que les groupes vulnérables dans des zones qui ne sont pas affectées par des crises.

De son côté, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) soutient les efforts nationaux sur les infrastructures de santé, l'accès aux soins ou encore la prévention de la maladie en détention. Les zones en conflit sont celles parmi les plus durement infectées, explique son directeur général Robert Mardini. Plus de 60 millions de personnes habitent dans des régions contrôlées par des groupes armés non étatiques et échappent au dispositif de santé de leur gouvernement.

Le plan révisé du Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, qui rassemble la FICR, le CICR et les sociétés nationales, doit lui contribuer à améliorer les soins et la vaccination pour tous ces groupes.