Grande-BretagnePartygate: la police londonienne accélère le pas dans l'enquête
ATS
10.2.2022 - 12:46
La police londonienne accélère le pas dans son enquête sur les rassemblements à Downing Street durant le confinement. Elle va interroger plus de 50 personnes qui devront répondre dans les sept jours.
Keystone-SDA
10.02.2022, 12:46
10.02.2022, 13:09
ATS
Les enquêteurs «commenceront, d'ici à la fin de la semaine, à contacter les personnes qui auraient participé à ces événements pour obtenir leur témoignage», a indiqué la Metropolitan Police dans un communiqué jeudi soir. Quelques heures auparavant, la presse avait publié une nouvelle photo montrant le Premier ministre britannique Boris Johnson à l'un de ces rassemblements, avec deux autres personnes.
«Les policiers (...) enverront des questionnaires formels à plus de 50 personnes», principalement par courriel, a-t-elle ajouté, soulignant que ces documents avaient un «statut légal» et devaient être complétés «sincèrement» dans les sept jours.
Les spéculations vont bon train dans les médias pour savoir si Boris Johnson figure parmi les personnes interrogées qui auraient été présentes à l'un des douze événements, répartis sur huit dates en 2020 et 2021, qui sont visés par l'enquête de police.
Nouvelle photo
Cette annonce intervient alors que le tabloïd Daily Mirror a publié une nouvelle photo montrant le Premier ministre participant à un quiz en ligne le 15 décembre 2020, flanqué de deux collaborateurs dont l'un a une guirlande autour du cou, avec une bouteille de mousseux ouverte sur la table.
La police a indiqué qu'elle examinait l'opportunité d'inclure cet événement à la liste de ceux sur lesquels elle enquête déjà, une affaire qui menace la survie politique de Boris Johnson.
Rénovation coûteuse
Le Parti travailliste d'opposition lui a également demandé de se pencher sur une autre affaire qui a secoué le Premier ministre conservateur, celle de la rénovation coûteuse de son appartement de fonction pour partie financée par un donateur du Parti conservateur.
Le Labour estime qu'il y a «un soupçon raisonnable» que le dirigeant ait contrevenu aux lois anti-corruption. «Ces allégations sont catégoriquement fausses et constituent une représentation manifestement erronée des faits», a réagi un porte-parole de Downing Street.