Hôpital de Belfort Personnel non-vacciné de l'hôpital de Belfort risque la radiation

ATS

7.12.2021 - 15:07

Une vingtaine d'employés de l'hôpital de Belfort qui refusent la vaccination, dont une minorité de soignants, risquent d'être radiés à la mi-décembre, a indiqué mardi la direction de l'établissement. L'hôpital avait déclenché le «plan blanc» qui permet la déprogrammation d'opérations non urgentes.

L'hôpital de Belfort pourrait se séparer d'une vingtaine d'employés qui refusent de se faire vacciner. A ce jour, ces collaborateurs sont suspendus, mais risquent de devoir quitter l'établissement à la mi-décembre (photo prétexte).
L'hôpital de Belfort pourrait se séparer d'une vingtaine d'employés qui refusent de se faire vacciner. A ce jour, ces collaborateurs sont suspendus, mais risquent de devoir quitter l'établissement à la mi-décembre (photo prétexte).
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«Nous appliquons la loi depuis le 9 août dernier, à savoir respecter l'obligation vaccinale qui est exigible depuis le 15 septembre», a déclaré le directeur de l'Hôpital Nord-Franche-Comté (HNFC) Pascal Mathis. «On a été amené dans un premier temps à suspendre sans salaire une cinquantaine de professionnels, dont une trentaine depuis se sont fait vacciner», a poursuivi M. Mathis.

«A ce jour, nous avons 21 professionnels toujours suspendus parmi lesquels trois ou quatre soignants qui n'ont pas respecté ou ne veulent pas respecter le schéma vaccinal complet», a détaillé le directeur. Ils risquent d'être radiés de l'hôpital le 15 décembre. A l'exception d'une infirmière, la situation des soignants semble toutefois en passe d'être régularisée.

«Pour ceux qui ne veulent absolument pas se faire vacciner, l'objectif c'est de pouvoir occuper un emploi le plus rapidement possible mais ailleurs que dans le milieu de la santé», a poursuivi M. Mathis.

Il faut trouver ensemble une solution de sortie au cours des prochaines semaines afin qu'ils puissent porter un nouveau projet personnel et que nous, au niveau de l'hôpital, on puisse les remplacer, a insisté le directeur.

Il faut que le moins de professionnels possible se retrouvent dans une situation de déshérence, sans avenir, sans projet alors même qu'ils ne pourront pas revenir à l'hôpital aussi longtemps qu'ils ne seront pas vaccinés, a-t-il dit.

«Plan blanc»

«On devrait pouvoir apporter une réponse probante à toutes les solutions de suspension», a estimé le directeur du HNFC, qui, à l'image de nombreux autres établissements hospitaliers, a déclenché mardi son «plan blanc». Ce dispositif permet la déprogrammation d'opérations non urgentes et de solliciter des renforts de personnel.

C'est la troisième fois depuis le début de l'épidémie de Covid-19 que l'hôpital franc-comtois le déclenche. L'établissement, qui accueille une cinquantaine de patients Covid, va également réduire le nombre des visiteurs à un par malade.

ATS