Etats-Unis
Mike Pompeo menace le numéro deux de la justice
ATS
24.9.2018 - 02:49

Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a lancé dimanche une mise en garde au numéro deux du ministère de la justice, au coeur d'une nouvelle polémique sur les aptitudes de Donald Trump. Ceux qui ne soutiennent pas le président doivent partir, a lancé M. Pompeo.
"J'ai été assez clair depuis mes débuts dans ce gouvernement. Si vous ne pouvez pas faire partie de l'équipe, si vous ne soutenez pas cette mission, alors il faut peut-être songer à faire autre chose", a tonné le chef de la diplomatie américaine dans l'émission télévisée Fox News Sunday.
"On a besoin de tous ceux qui aident à mener à bien la mission du président Trump et j'espère que chacun, dans chaque agence du gouvernement, participe bien à cette mission", a-t-il ajouté. "Et si ce n'est pas le cas, il vaut mieux aller faire quelque chose de plus utile ailleurs."
25e amendement
Selon des médias américains, le numéro deux du ministère de la justice, Rod Rosenstein, a évoqué au début du mandat du milliardaire républicain la possibilité de le mettre à l'écart du pouvoir en activant le 25e amendement de la constitution, une procédure jamais encore utilisée aux Etats-Unis. D'après ces informations, il a suggéré à ce moment-là, devant témoins, qu'il faudrait enregistrer Donald Trump à son insu pour rendre compte du "chaos" régnant à la Maison-Blanche.
Rod Rosenstein dément fermement ces informations. Mais celui qui supervise l'enquête sur les soupçons de collusion entre l'équipe de campagne de Donald Trump et la Russie en 2016 est depuis encore un peu plus dans le viseur du président.
Prié de dire s'il était lui-même au courant de ces conversations pour enregistrer voire démettre Donald Trump, Mike Pompeo a répondu: "Ni de près ni de loin".
Les pires bévues de Donald Trump

Donald Trump est l’un des rares chefs d’État à faire très régulièrement la une des journaux: connu pour son comportement anticonformiste, le président américain est aussi un fervent adepte des tweets. Bluewin revient sur ses dix faux pas les plus embarrassants.
Photo: Jeff J. Mitchell / Getty Images

Donald Trump est réputé pour sa poignée de main. L’accueil réservé au Premier ministre japonais Shinzo Abe a marqué les esprits. Pendant 19 longues secondes, Trump a secoué vigoureusement la main du chef du gouvernement japonais qui, visiblement gêné, a regardé autour de lui comme pour appeler à l’aide.
Photo: Keystone

Finalement, la chancelière allemande Angela Merkel a peut-être eu de la chance lorsque Trump a refusé de lui serrer la main lors de sa première visite à la Maison-Blanche, malgré l’insistance des journalistes. Le fait que Merkel lui demande poliment: «Voulez-vous qu’on se serre la main?» n’a rien changé. Le monde entier s’est demandé si Trump avait eu un moment d’égarement ou s’il avait refusé intentionnellement cette poignée de main.
Photo: DPA

Peut-on dire que le mariage entre Melania et Donald Trump est une réussite? Si l’on se fie à une scène lors de la prestation de serment du président, absolument pas. On y voit Trump se tourner brièvement vers son épouse Melania, qui lui adresse un sourire forcé. Dès que Trump se détourne, son faux sourire disparaît et cède la place à un regard triste et résigné. On ne peut pas parler de grand amour.
Photo: Thierry Chesnot/Getty Images

Même si le président français Macron et Trump sont politiquement à des années-lumière l’un de l’autre, le courant passe plutôt bien entre les deux hommes. Trump apprécie le Français et n’a pas hésité à le lui montrer à sa façon lors d’une visite officielle. Face aux journalistes présents, Trump a entrepris de balayer les pellicules du costume de son invité, croyant bon d’ajouter: «Nous devons le rendre impeccable, il est impeccable». Une scène étrange, qui a suscité de nombreux commentaires.
Photo: Keystone

Avant l’épisode du balayage de pellicules, Trump avait déjà mis Macron dans l’embarras une première fois. En juin 2017, lors d’une visite à Paris, Trump avait d’abord longuement dévisagé Brigitte Macron, alors âgée de 64 ans, avant de déclarer haut et fort devant les caméras qu’elle était «drôlement bien conservée». Pas très diplomate, tout cela.
Photo: Andrew Cowan / Scottish Parliament / Getty Images

Deux semaines se sont écoulées avant que Trump n’arrive enfin sur l’île totalement dévastée de Porto Rico, dans les Caraïbes, après le passage de l’ouragan Maria. Là, il s’est montré accessible et proche des gens. Se présentant comme le Bon Samaritain venu apporter son aide en situation d’urgence, Donald Trump a participé à une distribution de produits de première nécessité, au cours de laquelle il a lancé des rouleaux d’essuie-tout à une foule visiblement perplexe.
Photo: Keystone

Le tempérament explosif de Trump et son manque de goût pour le détail se reflètent également dans ses tweets notoires. Ses fautes d’orthographe inouïes font pleurer de rire la moitié de la planète. En mai 2017, un tweet en pleine nuit du président avec le mot «covfefe» a suscité bien des interrogations ...
Photo: Jeff J. Mitchell / Getty Images

Pendant des heures, aucune correction. Trump dormait probablement sur ses deux oreilles, tout comme l’équipe de communication de la Maison-Blanche. Au petit matin, c’est un Trump débordant d’humour qui a posté un autre tweet en demandant: «Who can figure out the true meaning of "covfefe"??? Enjoy!» («Qui va trouver la véritable signification de "covfefe"? Amusez-vous bien!»).
Photo: Jeff J. Mitchell / Getty Images

De nombreuses personnes ont assisté à l’investiture de Trump. Moins toutefois que pour l’investiture de son prédécesseur Barack Obama, comme on peut le voir sur les photos aériennes prises à l’époque. Mais pourquoi se soucier de la réalité lorsqu’on peut faire autrement? Trump et son équipe de communication ont laissé entendre que personne avant lui n’avait rassemblé une telle foule lors d’une cérémonie d’investiture.
Photo: Chung Sung-Jun / Getty Images

En mai 2017, lors d’une réunion des chefs d’État au siège de l’OTAN à Bruxelles, Trump a poussé sans ménagement le Premier ministre du Monténégro, Dusko Markovic, pour se mettre au premier rang. Un grand classique pour le président américain.
Photo: Keystone

Les situations embarrassantes ont commencé bien avant l’investiture du président américain. La liste de ses dérapages verbaux est aussi longue que la Grande Muraille de Chine. Lors des élections présidentielles de 2016, un terrible enregistrement d’une conversation entre le multimilliardaire et un journaliste datant de 2005 a été mis au jour ...
Photo: Sean Gallup / Getty Images

«Grab them by the pussy. And then you can do anything», déclarait alors Trump au journaliste, se vantant de ses «talents de conquérant» auprès des femmes. En d’autres termes: «Attrapez-les par le sexe et vous pouvez faire tout ce que vous voulez.» Le futur président des Etats-Unis est alors âgé de 59 ans. Sans commentaire.
Photo: Jeff J. Mitchell / Getty Images
ATS