Péninsule coréenne Pompeo persona non grata à Pyongyang

ATS

18.4.2019 - 10:20

Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo est considéré par Pyongyang comme responsable du bloquage actuel sur le dossier nucléaire.
Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo est considéré par Pyongyang comme responsable du bloquage actuel sur le dossier nucléaire.
Source: KEYSTONE/AP/PABLO MARTINEZ MONSIVAIS

La Corée du Nord a demandé jeudi le retrait du secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo des discussions sur le nucléaire entre Washington et Pyongyang. M. Pompeo est considéré comme responsable de l'impasse actuelle dans les discussions.

«Je crains que si M. Pompeo participe encore aux discussions, l'atmosphère sera mauvaise et les discussions vont à nouveau s'engluer», a déclaré le directeur général du département des Affaires américaines au ministère nord-coréen des Affaires étrangères Kwon Jong Gun, selon l'agence KCNA. Il espère qu'une autre personne «plus attentive et mûre» reprenne le dialogue.

Ces propos sont publiés quelques heures après que KCNA a rapporté que le leader nord-coréen Kim Jong Un avait supervisé l'essai d'une nouvelle «arme tactique guidée». C'est la deuxième fois que la Corée du Nord affirme avoir procédé à un essai d'arme depuis le début, en 2018, de ses négociations avec les Etats-Unis sur ses programmes de missiles balistiques et d'armement nucléaire.

Kwon Jong Gun a averti que si les Etats-Unis ne «se débarrassent pas de la cause fondamentale» qui a poussé le Nord à acquérir l'arme atomique, «personne ne peut prédire ce que deviendra la situation sur la péninsule nucléaire». Mais il a ajouté qu'il était «heureux» que MM. Kim et Trump restent «en de bons termes» en dépit de l'impasse diplomatique sur le nucléaire.

Les deux leaders s'étaient quittés sur un échec après leur sommet en février dernier. Depuis, la Corée du Nord a indiqué qu'elle examinait ses options diplomatiques avec les Etats-Unis. Kim Jong-un s'est dit, la semaine dernière, ouvert à un troisième sommet avec M. Trump, si Washington arrivait à la table des négociations avec «la bonne attitude».

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